Les éléments de la nature nous enseignent. Lorsqu’on regarde les nuages, on se dit qu’il pleuvra demain ou qu’il fera chaud. Cela arrive ainsi. Aujourd’hui, nous nous inspirons de la vie de la fourmi pour en tirer des enseignements.
La fourmi ne court pas. Il est facile de l’attraper, de l’écraser, mais elle avance petit à petit et va plus loin. Quand on observe le comportement de la fourmi que voit-on? Le travail!
La fourmi travaille chaque jour pour sa survie. Elle ne mange pas le pain de la paresse. Quand elle prend une direction, elle sait contourner les obstacles. L’homme doit faire de même, travailler pour sa survie. Dans n’importe quel domaine de la vie, il faut donner une place de choix au travail.
1. Le travail est une institution divine
Institué, ordonné, recommandé par Dieu lui-même depuis le jardin, bien avant la chute de l’homme, le travail n’est pas la conséquence du péché. Dieu lui-même travaille. Jésus a dit: « Mon père agit jusqu’à présent, moi aussi j’agis. » (Jean 5:17)
On voit aussi dans Genèse 2:15 que Dieu a placé l’homme dans le jardin d’Eden pour le cultiver. Il donne du travail à Adam: donner le nom à tous les animaux pour lui éviter la fainéantise, la paresse, parce que le précieux trésor de l’homme c’est l’activité. (Proverbes 12:27)
Il n’y a pas d’emploi? Prenons des initiatives personnelles, même en acceptant de faire un travail « ingrat ». Dieu nous aidera à en tirer le meilleur. Malheureusement, l’orgueil empêche certains de travailler, soi-disant qu’il est rabaissant de s’adonner à certaines tâches jugées peu nobles.
« Les désirs du paresseux le tuent. Parce que ses mains refusent de travailler. » (Proverbes 31:27)
Dans le Nouveau Testament, le travail est aussi encouragé. L’apôtre Paul dit: « si quelqu’un ne veut pas travailler qu’il ne mange pas non plus. » (2 Thessaloniciens 3:10). Jésus donne l’exemple de l’économe infidèle qui a trafiqué la comptabilité de son maître pour son intérêt personnel. (Luc 16:3-4)
Parlant des ouvriers de la onzième heure, Jésus dit que le maître sortit et vit d’autres qui étaient sur la place sans rien faire et il dit allez aussi travailler dans mon champ et je vous donnerai ce qui est raisonnable. (Matthieu 20:3-4). Quand on fait un pas avec le Seigneur dans le travail, il nous aide à avancer.
Le chrétien doit aimer le travail. Nous sommes dans un pays où les gens n’aiment pas travailler. Les politiciens se compromettent dans la corruption parce qu’ils ne veulent pas travailler.
Même la bénédiction passe par le travail, à l’exemple du miracle de l’huile de la veuve avec le prophète Elisée. (2 Rois 4:1-7) L’homme de Dieu dit ferme la porte, rassemble les vases et remplis-les. C’est un travail.
Tout être humain est appelé à travailler pour être en accord avec Dieu.
La Bible est remplie d’exemples d’hommes et des femmes qui ont travaillé: David au désert passait les brebis. Proverbes 14:23 dit « Tout travail procure l’abondance. » Proverbes 12:11 renchérit: « celui qui cultive son sol est rassasié de pain, celui qui poursuit les futilités est dépourvu de sens ».
2. Le travail est une occupation
Celui qui travaille est occupé. Il n’a plus de temps à perdre dans des futilités. Une occupation exige le sérieux. Quand on travaille on réfléchit en même temps. Un travailleur est un visionnaire.
Proverbes 24:27: « soigne ton ouvrage au dehors, organise-le dans le champ, ensuite tu bâtiras ta maison. »
Le travail est une occupation qui exige une capacité. « Notre capacité vient de Dieu. » (2 Corinthiens 3:5).
Dieu nous aide à acquérir ces capacités. Il a rendu Betsaléel capable d’exécuter toutes sortes d’ouvrages d’arts et d’enseigner aux autres. (Exode 35)
Paul a formé des serviteurs à l’école de Tyrannus.
3. Les résultats du travail
Le travail ennoblit l’homme, le rend utile.
Le travail épanouit l’homme, le rend heureux. Il permet que l’homme se développe et s’ouvre dans toutes ses potentialités. Il se rend utile dans la société.
Le travail enrichit l’homme. La fourmi amasse peu à peu. Proverbes 13:11 « la richesse mal acquise diminue, mais celui qui amasse peu à peu l’augmente. »
Le travail valorise l’homme. Il permet à l’homme de se faire respecter.
C’est comme la légende urbaine de « Ya Manuel », cet homme dont la famille attend toujours les décisions parce qu’il est celui qui tient les cordons de la bourse.
Dans 1 Thessaloniciens 4:8-12 Paul fait la recommandation: « nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour, et à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l’avons recommandé, en sorte que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que vous n’ayez besoin de personne. »
Pour avancer, il convient de laisser enseigner par la fourmi. Elle sait que Dieu a institué le travail; ce travail encouragé dans le Nouveau Testament. Il s’agit d’une occupation qui exige le sérieux, la capacité. Au finish, on est ennobli, épanoui, valorisé.
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