La gloire n’a rien à voir avec ce qui est passé parce que Dieu ne veut rien faire avec le passé mais il se concentre sur notre présent afin de nous donner un avenir meilleur.
Le fils prodigue retournait auprès de son père avec un passé chargé, il comptait demander une place de serviteur dans la maison parce que convaincu que c’était ce qu’il méritait. Mais le père lui avait réservé une surprise: une destinée glorieuse.
Le père agit toujours au-delà. Le fils venait pour obtenir le pardon, mais quand le père le voit il dit: « Revêtez-lui la plus belle robe », une nouvelle robe, celle que personne n’a jamais portée. Puis, le père lui met l’anneau au doigt; cet anneau est le symbole de la restauration de l’autorité du fils dans la maison. Le père ajoute encore: « Donnez-lui les sandales ». C’est la restauration du zèle. Enfin, le père offre un veau gras pour célébrer le retour de son fils. C’est la victoire, la promotion, Réjouissons-nous!
La gloire
Kabod en hébreu, doxa en grec, étymologiquement le terme gloire signifie poids.
Que la gloire descende signifie que le poids de Dieu descende.
La gloire, c’est aussi l’honneur, la manifestation glorieuse et lumineuse, les miracles, la mort et la résurrection de Jésus. Que la gloire de Dieu descende signifie que la mort et la résurrection de Jésus se manifestent dans notre vie.
Le poids de Dieu pour les choses à venir
Genèse 26 parle d’Isaac à Guérar. Il a semé, il est devenu riche, fort riche. Mais il manquait un puits. Il lui manquait la gloire. Alors, les serviteurs d’Isaac ont creusé des puits et ont trouvé de l’eau vive. Les bergers de Guérar leur ont disputé ce puits. D’où Isaac a appelé ce puits Esek, nom qui signifie querelle. Ensuite, Isaac est allé ailleurs.
Un homme qui marche avec Dieu ne se cramponne pas là où il y a des querelles. L’eau était attachée à la présence de Dieu dans la vie d’Isaac.
Il faut avancer encore, loin des disputes. La gloire de Dieu ne nous met pas dans des conditions où on est empêtré dans des disputes.
C’est une gloire pour l’homme que de s’abstenir des querelles. (Proverbes 20:3)
Les bergers de Guerar ont pensé que l’eau sortait de leur terre parce qu’elle était particulière, mais non. C’était lié à la présence d’Isaac parce qu’il était en alliance avec l’Eternel.
Isaac et ses serviteurs vont creuser plus loin et trouver encore l’eau. Nouvelle dispute avec les gens du pays. Isaac a nommé ce puits Sitna= opposition, accusation.
Là où on rencontre des oppositions, Dieu prépare des promotions.
Sitna et Satan ont la même racine. Satan= accusateur.
Isaac est allé plus loin pour creuser encore des puits. Là, il a trouvé de l’eau vive.
N’abandonne pas, avance encore. Ne t’arrête pas au niveau de Sitna.
Le diable n’a plus de droit légal sur la vie des chrétiens parce que Jésus a déjà tout payé. Lorsqu’il y a trop d’oppositions, il faut avancer. A Esek, il y a eu des querelles, à Sitna, des oppositions, mais il y avait Rehoboth. Là, ils vont trouver de l’eau vive. A Rehoboth, Isaac dit « cette fois-ci, l’Eternel nous a mis au large. Maintenant, nous prospérerons dans le pays ». Le même pays de querelles, d’opposition, d’accusations.
Dieu nous fait prospérer là où il y a eu des oppositions et des accusations. Il faut persévérer. C’est pourquoi ont dit avance encore.
Une traduction rend cet épisode par : « Maintenant Dieu nous laissé le champ libre ». Une autre version dit: « maintenant l’Eternel nous a mis à l’aise ». Dieu s’arrangera qu’Ismaël aille très loin pour qu’Isaac jouisse des promesses. Dieu enlèvera tout ce qui vous étouffe.
Une troisième version dit “Yahwhé nous a procuré de la place. Et nous pouvons multiplier dans le pays”. Pharaon a voulu contrôler les naissances des enfants des Hébreux, mais plus il les étouffait, plus ils se multipliaient. Il a voulu tuer tous les mâles, mais Moïse est né à cette époque.
Lorsque Jésus arrive à Sychar, devant le puits de Jacob, il engage la discussion avec la femme samaritaine qu’il rencontre au puits. Il lui demande de l’eau, mais la femme lui oppose les relations tendues qu’ils entretenaient avec les Juifs. Cependant, Jésus lui montre le bien-fondé de l’eau que lui pourrait apporter.
Jésus donne des fleuves plutôt que des puits! Avec Jésus, ce n’est pas la gloire du puits, mais la gloire du fleuve.
Jésus n’a pas amené la dimension du puits, mais du fleuve. Esek, Sitna, Rehoboth ne sont que des étapes. Moïse, Elie et les prophètes étaient des puits qu’on a comblés. On peut combler le puits, mais jamais le fleuve. On n’arrête pas le courant du fleuve. Jésus est le pourvoyeur du fleuve d’eau vive.
Jean 4: La femme montre à Jésus la gloire de Jacob, une gloire passée. Mais Jésus est venu dans une nouvelle dimension, la dimension du fleuve d’eau vive.
Quand on atteint une telle dimension, on nage dans les eaux d’exception, on devient immortel. Transfert du puits vers le fleuve. La différence se voit au moment de l’épreuve. Quand on a le fleuve d’eau vive en son sein, on peut passer par le feu sans brûler.
Il y a mieux que Esek, Sitna et Rehoboth: Jésus. Avec lui, ce sont des fleuves d’eau vives qui coulent en nous.
Les coups reçus pendant les épreuves sont réels. Un homme spirituel peut ressentir le choc des coups. Ces coups peuvent laisser les traces, mais ces traces serviront de témoignage pour montrer qu’il y avait combat. Jésus a montré des traces de clous dans les mains, aux pieds et dans le coté. Après avoir vu cela, Thomas a crié « mon seigneur et mon Dieu ».
Point de décision
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