«Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m’aider. Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.» Luc 10:38-42
«Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean lui a rendu témoignage, et s’est écrié: C’est celui dont j’ai dit: Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce;» Jean 1:14-16
L’évangile de Luc a été rédigé à environ l’an 60 après JC, dont l’auteur est Luc, médecin de carrière et compagnon d’œuvre de l’apôtre Paul. Luc donne certaines précisions et une file d’idées que les autres évangiles synoptiques n’ont pas fait. Et sa lettre était destinée à un certain Théophile qui appelle excellence.
Le thème majeur du livre de Luc est : Christ, l’homme. Il était à la fois divin et humain, et c’est pourquoi on voit son rapprochement plus dans cet évangile, son côté humain.
Par contre, le message de Jean qui est notre deuxième texte, présente Jésus comme le fils de Dieu, et ce livre traite de la manière dont Dieu se fait connaître aux hommes, dont je paraphrase : « Au commencement était la parole et cette parole a été faite chair et elle a habité parmi nous pleine de grâce et de vérité… » selon Jean 1: 1-18.
Et Jésus est cette parole qui était au commencement Dieu, et qui a été faite chair, l’agneau sacrificiel de Dieu pour sauver le monde par la foi, et quiconque croit en lui recevra la vie véritable. Et que ceux qui s’approchent de lui, ne peuvent pas rester les mêmes, ils sont appelés à aller de gloire en gloire, de succès en succès et de victoire en victoire.
Dans notre thème, deux mots nous intéressent particulièrement :
- Nécessaire : ce qui est essentiel et indispensable. Manger est essentiel et indispensable pour vivre, tout comme l’oxygène. L’eau est indispensable au poisson pour vivre.
- Choisir : c’est une préférence, c’est le fait d’opter pour quelque chose.
Dans la vie, il y a des choses essentielles et indispensables qu’il faut opter pour vivre, et en ce qui nous concerne, ce que la présence de Dieu est indispensable pour nous. Dieu créa l’homme, il le plaça dans le jardin d’Éden pour vivre dans sa présence et y demeurer sans rupture. C’est la vision de Dieu selon Genèse 1:26.
Cette vision avait deux aspects importants :
- Que l’homme soit comme Lui et qu’il vive sans rupture;
- De dominer sur toute créature ayant domicile sur la terre. En d’autre terme, Dieu fait de l’homme gouverneur sur terre.(Représentant légal de Dieu.) seulement, Dieu a créé l’homme comme un être libre, capable de prendre des décisions.
Les décisions que l’homme prend aujourd’hui, ont des conséquences positives ou négatives pour son avenir et sa destinée.
La vie est faite de choix, par ton choix tu peux être élever ou abaisser. Réussir est un choix, échouer de même un choix, la vie éternelle est un choix, et la mort éternelle ou l’enfer est un choix aussi. Adam et Ève jouissaient d’une communion intime et permanente avec Dieu, c’est-à-dire que seule la présence de Dieu les suffisait pour tout avoir, tout faire, et Dieu validait tout ce que l’homme faisait. Mais son infidélité à la voix de Dieu par la ruse du diable, et par son choix, l’a écarté totalement du cycle de la vie, qui, d’ailleurs, devrait continuer sans aucune interruption.
L’homme avait perdu tous les privilèges qu’il jouissait de la présence de Dieu, qui coulait en source de vie éternelle. C’est ainsi que l’homme se sépare de Dieu, et quitte le cycle de la vie pour le cycle de la mort.
La présence de Dieu te suffit. Elle est apte à satisfaire, et en quantité suffisante.
C’est la raison de la venue de Christ dans le monde, réconcilier l’homme avec son créateur, afin de reprendre ce cycle ininterrompu dans la présence de Dieu. Dans cette histoire relatée dans le livre de Luc, notre texte de base, comme le Seigneur était dans son pèlerinage, il se rendit dans un village dénommé Béthanie, chez une certaine Marthe, qui avait une sœur Marie. Marthe se plaint auprès de Jésus du fait que sa sœur Marie ne l’aide pas dans le service, dans diverses soins domestiques.
« Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée .» Luc 10:42
Plusieurs parmi nous, ignorons totalement cette présence de Dieu, nous croyons que faire partie d’un département, nous fait accéder directement dans la présence de Dieu, nous croyons que aller dans une réunion de prière nous fait entrer d’office dans sa présence.
Allez à l’église c’est bien, mais demeurer dans la présence de Dieu c’est mieux. Et lorsque nous demeurons dans sa présence, aller à l’église ne sera pas par formalité mais par désir et nécessité de sa présence. Car il est écrit : « Le zèle de ta maison me dévore. » (Psaumes 69:9)
Lorsque l’on prend le goût et l’habitude de sa présence, quelque chose change en nous. Le caractère, les mauvaises habitudes tombent, la douceur fait face: « La parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du fils unique venu du Père. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce, »Jean 1:14-16
Beaucoup font un service mal rendu aux yeux de Dieu, on est agité, très inquiet, en essayant de faire même au-delà pour être vu, pour être apprécié par le pasteur. Mais cela n’est pas important et essentiel. Nous sommes dans beaucoup des priorités sauf à la vraie priorité. La priorité des priorités c’est Jésus-Christ seul.
Quelle était la bonne part que Marie avait choisi, quelles étaient les conséquences de son choix et de celui de Marthe.
- Le choix de Marie et Marthe
« Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole » Luc 10:39.
Deux choses qu’elle avait choisies.
- « s’étant assise aux pieds du Seigneur. »
Non pas n’importe où, mais aux pieds du Seigneur. Le mot grec pour « assise » selon notre contexte ici est “PARAKATHIZO” qui veut dire :se mettre à côté de, se placer près de. En d’autre termes se mettre à côté de quelqu’un, dans un lieu bien déterminé. Ce lieu déterminé était aux pieds de Jésus-Christ.
2. « elle écoutait sa parole »
Le mot grec pour « écouter » est “AKOUO” qui signifie: prêter l’oreille, entendre, s’informer, apprendre, connaître. Marie avait choisi la présence de Jésus avant toute chose. Elle avait fait le choix de se mettre à côté de lui, prêter son oreille, l’entendre, s’informer, apprendre de lui, et de le connaître.
La présence de Dieu permet une meilleure écoute de Dieu pour mieux appréhender sa volonté.
Aucune volonté sur cette terre n’est parfaite exceptée celle de Dieu. Et le seul endroit pour la connaître est dans sa présence en l’écoutant. La volonté de Dieu peut-être amère, mais elle a un avenir garanti. Et Dieu nous a donné un endroit qui est important pour s’asseoir et écouter, c’est l’église locale. Le monde connaît une crise actuellement, elle n’est pas budgétaire, ni sociale et encore moins économique mais elle est identitaire. L’homme est né de Dieu, il doit connaître son mode d’emploi pour mieux fonctionner. Nous avons besoin de Dieu pour vivre. Chaque créature a besoin de son élément pour vivre. Le poison a besoin de l’eau pour vivre, l’animal a besoin de la terre, de l’herbe pour vivre. De même, l’homme a besoin de Dieu pour vivre. Si vous l’écarter de son élément de vie, l’homme meurt.
Tout ce dont nous avons besoin se trouve dans sa présence, mais malheureusement, nous faisons le contraire. L’homme a plus besoin de la santé, de miracles, plus besoin de guérison, de bénédiction au lieu de désirer, et d’avoir besoin de celui qui donne la bonne santé, la guérison ainsi que la bénédiction. Nous sommes à la recherche des enfants plus que l’on cherche Dieu, c’est-à-dire nous venons vers Dieu pour un intérêt et une fois obtenu, nous partons.
- L’homme cherche à servir Dieu, ce qui est une bonne chose, mais de fois notre service est vide, sans la présence du Saint-Esprit;
- Les hommes sont à la recherche du bonheur, prêts à tout pour y parvenir. Mais nous oublions souvent ce qui est essentiel pour parvenir au bonheur.Et ce qui est essentiel pour parvenir au bonheur, c’est la présence de Dieu qui nous donne satisfaction à tous, source du bonheur;
- La bénédiction, la paix, le succès, le bonheur, la réussite, la prospérité de l’âme, sont des retombées inévitables de la présence de Dieu;
- Voilà pourquoi nous manifestons une sécheresse dans la prière , nous sommes si mécaniques, monotones dans nos cultes;
- D’autres ont du mal à être conscients de la présence de Dieu qui est partout, en tout temps et en tout lieu.
C’est pourquoi ils ont souvent une sanctification circonstancielle liée à leurs relations à l’église locale. C’est ainsi que certains se livrent à des impositions charnelles des mains ou des inventions des prophéties, d’autres sont habités par la peur que ce n’est qu’à l’église que je verrai la main de Dieu.
II. Les conséquences de leur choix
1. La conséquence directe du choix de Marthe : c’est le doute face à une circonstance ( Jean 11:20-45)
Le doute peut ralentir le processus de l’intervention de Dieu dans ta vie.
Marthe n’avait pas développé une intimité avec Jésus, et quand le malheur frappe la famille, le doute s’installe dans son cœur. Elle doutait que le Christ pouvait ressusciter son frère, pourquoi ? Parce qu’elle ne connaissait que le Jésus qui guérit mais pas celui qui ressuscite.
À cause du manque de proximité et d’écoute du Seigneur, face à une réalité, le doute peut s’installer rapidement. Or, la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. Marthe a douté, parce qu’elle n’était pas là quand Jésus leur parlait.
- Le doute fait naître en nous la frustration, la déception face à quelque chose manqué;
- Marthe était toujours en mouvement et de fois sans but. Elle était déséquilibrée et sans constance;
- Et lorsque nous sommes face à une telle situation, l’homme désespère totalement.
Ne soyons pas de La génération de Marthe : de Ceux qui s’inquiètent et qui s’agitent pour beaucoup de choses. Ils sont dans tout sauf à l’essentiel.
Marthe faisait la cuisine, cela était bien mais pas utile ni important pour ce moment-là. Ça nous arrive de faire certaines choses mais qui ne sont pas utiles, ni importantes aux yeux de l’Eternel.
C’est ainsi que Marthe est restée superficielle et non dans la profondeur. Mais Jésus encourage quelqu’un, en disant : « ce que tu crois être fini, n’est pas encore fini. »
Ne désespère pas, ne te relâche pas, n’abandonne pas non plus, car tout est possible. Il te suffit seulement de demeurer dans sa présence et tu verras sa gloire dans ta vie
Il y a des situations qui nous arrivent dans la vie, il faut savoir que Dieu les permet, et il permet même que cela s’empire pour éclater sa gloire.
2. La conséquence directe du choix de Marie : c’est la foi malgré les circonstances difficiles.
La génération de Marie : Ceux qui sont assis et qui écoutent la parole de Christ.
Ce sont les chrétiens qui demeurent dans la présence de Dieu continuellement, en faisant ce qui est important aux yeux de Dieu et ne négligeant point ce qui est utile. En d’autre termes, le service dans l’église locale, l’hospitalité et autres. Et en face d’une circonstance difficile ou dite impossible, les Marie croient, parce qu’ils savent que dans le dictionnaire de Dieu le mot impossible n’existe pas.
Marie savait que Jésus-Christ était la résurrection et la vie, Voilà pourquoi le premier réflexe de Marie était de tomber à ses pieds, c’est-à-dire qu’elle a cherché d’abord à retourner à sa position initiale, être aux pieds de Jésus. Ensuite, elle pleura devant lui en sachant que rien ne peut lui résister.
Et la conséquence directe de cette génération, Dieu satisfait ses désirs. C’est après les paroles de Marie que la Bible déclare : «Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. Et il dit: Où l’avez-vous mis? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois.» Jean 11:33-34
La conséquence du choix de cette génération de Marie, elle voit la gloire de Dieu, et marche de grâce sur grâce, de succès en succès, de réussite en réussite, parce qu’elle contemple Dieu dans sa présence (Jean 1:16)
Malgré les difficultés, cette génération de Marie dit : « Mon rédempteur est vivant, il s’élèvera le dernier. »
Point de décision
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