Jaïrus avait une fille unique d’environ douze ans qui mourait. Sûrement, il avait cherché des solutions auprès de plusieurs personnes mais sans succès. Cet homme avait une fonction officielle et importante. Il était chef de la synagogue et bénéficiait d’un grand respect parmi les Juifs. Sans tenir compte de tout cela, il s’est approché de Jésus. Le thème de mon message, c’est : « Plus près de toi, Seigneur.»
Quatre points feront l’objet de ce message :
- L’Indifférence de Jaïrus;
- Jaïrus, plus près du Seigneur;
- Un contretemps nécessaire;
- Jésus en action.
1. L’ Indifférence de Jaïrus
Au premier passage de Jésus, Jaïrus était indifférent. La Bible souligne au verset 40 « A son retour, Jésus fut reçu par la foule, car toute l’attendaient. » Jésus est l’homme le plus populaire au monde. Le Seigneur nous accorde toujours une seconde occasion pour nous rattraper. Il est passé et Jairus n’a pas fait attention à Lui, mais à son retour, il a saisi sa chance, il n’ a pas voulu laisser passer Jésus. Comme ce fut le cas de Jonas qui a refusé de suivre les instructions de Dieu et a préféré faire ce qu’il voulait. C’est dans le ventre du poisson qu’il a su saisir sa deuxième chance et accomplir la mission que Dieu lui avait confiée. C’était difficile pour Jaïrus de se rendre auprès de Jésus d’autant plus que ses pairs étaient profondément hostiles à Jésus. Mais Jaïrus n’a pas voulu louper la seconde chance parce que sa fille unique était malade, sans espoir de guérison.
2. Jaïrus, plus près du Seigneur
Qu’est-ce qui a fait que Jaïrus soit plus près du Seigneur ? Sa foi et son humilité l’ont conduit à se jeter aux pieds du Seigneur et à le supplier de venir guérir sa fille qui se mourait: “Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison, parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule.” Luc 8:41, 42. En sa qualité de chef de la synagogue, n’avait-il pas eu vent des miracles que Jésus avait opérés dans les synagogues du pays? (Marc 1:21-28; 3:1-6). Et la guérison de cette femme à la perte de sang n’a pas laissé Jaïrus indifférent.
3. Un contretemps nécessaire
Un contretemps, c’est un événement, une circonstance qui s’oppose à ce que l’on attend. Jaïrus s’attendait à ce que Jésus arrive à la maison pour guérir sa fille. Mais voilà qu’en chemin, Jésus est bousculé par la foule et cette femme à la perte de sang le touche et obtient subitement la guérison. Ce contretemps, au lieu d’être fâcheux, est devenu nécessaire parce qu’elle a renforcé la foi de Jaïrus. Il était maintenant lui-même témoin du miracle opéré par Jésus.
En sa qualité de maître des temps et des circonstances, Jésus agit toujours au bon moment.
Sa recommandation à Jaïrus est de croire seulement.
La foi est une clé qui facilite l’action de Dieu.
4. Jésus en action
Après, au verset 49-50 du passage de base, la Bible déclare: «Comme il parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu’un disant: Ta fille est morte; n’importune pas le maître. Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée.» Ce message lui annonçait que tout espoir était perdu. « Ta fille est morte; n’importune pas le le maître » Autrement dit: « Face à la mort, que peux-tu faire? C’est trop tard. »
Jésus n’est jamais en retard ni en avance. Il est toujours à temps.
C’est le cas Marie et Marthe avec la résurrection de Lazare dans Jean 11: 21-32. Lazare est mort, enterré depuis 4 jours, il n’y avait plus d’espoir pour lui, mais l’arrivée de Jésus a complètement changé la donne.
L’homme veut voir la gloire avant de croire, mais Dieu nous demande de croire d’abord et ensuite on verra la gloire.
Malgré le triste message, Jaïrus laisse Jésus venir chez lui. Pourquoi? La Bible dit: « Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée.» Luc 8:50. Jésus entend tout, même ce qu’on nous dit de contraire pour nous décourager et ôter notre foi. Comme à Jaïrus, Il te dit: « Ne crains pas, crois seulement…» Jaïrus a cru aux paroles de Jésus.
Dans Romains 10:17, il est écrit: «Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.» En arrivant, Jésus trouve que tous pleurent et il ordonne de cesser de pleurer mais il ne rencontre qu’ incrédulité. et moquerie. Ainsi, il ne permet à personne d’entrer dans la chambre mortuaire si ce n’est qu’à cinq personnes: Pierre, Jean et Jacques et seuls les parents de la fille. Jaïrus était lui-même témoin de la guérison de cette femme à la perte de sang depuis douze ans et pouvait persuader sa femme à croire en Christ. Les trois disciples ont déjà expérimenté beaucoup de choses avec Jésus: la montagne de transfiguration, la marche sur les eaux et divers autres miracles. Pour guérir cette fille, Jésus avait besoin de l’atmosphère de la foi. La Bible dit aux versets 54-55: «Mais il la saisit par la main, et dit d’une voix forte: Enfant, lève-toi. Et son esprit revint en elle, et à l’instant elle se leva; et Jésus ordonna qu’on lui donnât à manger.»
Le Seigneur dirige les circonstances pour notre bénédiction. Lorsque la grâce passe devant nous, il faut nous l’approprier par la foi. Au premier passage de Jésus, Jaïrus était indifférent. Mais au retour du Seigneur, Jaïrus n’a pas voulu louper la seconde chance parce que sa fille unique était sans espoir de guérison. Il s’est jeté à ses pieds; il s’est placé plus près du Seigneur. Il y a eu un contretemps certes, mais ce contretemps a été nécessaire pour Jaïrus parce que ce qu’il avait appris a été confirmé par la guérison de la femme impure, ce qui a booster encore sa foi. Très souvent, Jésus vient en action lorsqu’il constate la foi. Un peu de foi et Il vient en action.
Point de décision
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