Jésus est roi, il est seigneur et il est Dieu. Son entrée triomphale avait été annoncée par les prophètes dans l’ancienne alliance (Zacharie 9:9, Esaïe 62:11). En effet, il n’y a pas plus organisé que notre Dieu. Il annonce des événements longtemps avant qu’ils ne se produisent.
Les enfants d’Israël, protagonistes de cet événement, devraient comprendre ce qui se passait sous leurs yeux, ne serait-ce qu’à travers ces versets [Zacharie 9:9, Esaïe 62:11]. Leur roi entrait dans Jérusalem, la ville de paix. Eux connaissaient les écritures parce qu’ils devaient, selon leur coutume, mémoriser la loi et l’apprendre par cœur.
Mais qu’est-ce que ce récit nous apprend? Il y a quatre pensées principales qui s’en dégagent:
1. L’omniscience et la suprême autorité de Jésus-Christ
Jésus sait tout, voit tout et connaît tout. Jésus connait tout de toi et tout en toi.
Il savait qu’un ânon était attaché quelque part. Il connaît notre vie plus que nous-mêmes, il voit même les choses cachées que nous avons oubliées. De même, si nous sommes attachés à quelque chose, il le sait. Sommes-nous liés par l’alcool, le sexe, le mensonge, la pornographie, … ? il le sait.
Il a une suprême autorité. Lorsqu’il dit une chose, elle s’accomplit. Aux disciples, il a dit « si l’on vous demande pourquoi vous détachez l’ânon, dites le maître en a besoin ». Les disciples s’en vont et trouvent les choses comme il l’avait dit et tout se passe comme prévu par lui.
Celui qui te retient, qui t’attache doit savoir que le maître a besoin de toi et qu’Il te détache. Aujourd’hui, le Seigneur t’envoie sa Parole et son Saint-Esprit pour te détacher de la captivité que tu endures, de ce à quoi tu es attaché. Ne résistons pas parce que l’ânon n’a pas résisté. Les maîtres qui détiennent captifs ne résisteront pas non plus.
Laisse Jésus monter sur toi pour entrer dans la ville sainte.
Le seigneur a besoin de nous pour nous amener dans la Jérusalem céleste.
Portant Jésus, l’ânon, animal sans valeur, était aussi couvert de gloire. Soyons comme cet ânon, laissons Jésus monter sur nous pour entrer dans la ville sainte, couverts de gloire. Il a besoin de t’amener dans la Jérusalem céleste, il a besoin que tu sois partie intégrante de Lui.
2. L’accueil enthousiaste réservé à Jésus
La plupart de gens de la foule étendirent leurs vêtements sur les chemins, d’autres coupèrent des branchages d’arbres dont ils jonchèrent la route. Ils se mirent à chanter à haute voix: Hosanna! béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!
Dieu aime la louange. Les gens louaient Jésus pour les miracles qu’ils avaient vus. On loue Jésus parce qu’il est roi et seigneur.
Mais quels sont les effets de la louange donnée à Jésus ? C’est la paix dans le ciel et la gloire dans les lieux très hauts. Paix dans le ciel et non sur terre. Il ne pouvait y avoir paix sur terre, puisque le prince de la paix avait été rejeté et serait bientôt mis à mort, mais son ascension produirait la paix dans le ciel.
3. L’indignation des pharisiens et la réponse de Jésus
Alors que les gens chantent et louent le Seigneur en proclamant des merveilles, il y a un groupe qui est mécontent. L’indignation des Pharisiens est ne fausse note dans le concert. Ils sont indignés de cet accueil enthousiaste réservé à Christ. Ils demandent à Jésus de reprendre les disciples pour les faire taire. Dans leur cœur, il y a quelque chose qui grince quand on célèbre Dieu. Jésus répond que cette louange était inévitable puisque si les disciples ne le faisaient pas, les pierres le feraient. C’est une façon de leur faire comprendre que leurs cœurs étaient plus durs que la pierre.
4. Jésus pleure
La foule chante, mais Jésus pleure au lieu d’être dans la joie. C’est parce qu’il discerne l’aveuglement des siens. Les gens ne comprennent pas qu’il est venu les sauver, que le chemin de la paix passe par la croix.
Le plus grand malheur n’est pas d’être pécheur, mais de rejeter la main salvatrice de celui qui vient vous sauver.
C’est comme un malade qui néglige la main qui le soigne.
Jésus est là pour donner la vie, sauver les âmes, mais les gens le rejettent et font peu cas de lui. Il pleure. Comme il approchait de la ville, Jésus pleura sur elle et dit: « si toi au moins en ce jour qui t’est donné tu connaissais les gens attachées à ta paix… » (Luc 19: 41-44).
Dieu parle à la ville de Jérusalem comme il avait parlé à la femme samaritaine. Cette femme était chargée, haïe de tout le monde parce qu’elle menait mauvaise vie, mais Jésus est allé vers elle au puits de Jacob. De la même manière il nous parle en ce moment.
La femme allait au puits à midi quand tout le monde se reposait pour éviter les regards inquisiteurs. Il y a des gens comme ça qui ne peuvent pas supporter le regard des autres; ils se sentent jugés. Mais Jésus te comprend.
Cette femme était blessée. Jésus lui demande à boire, la femme pleine de méfiance dit: « pourquoi me demandes-tu de l’eau toi qui es juif? ». Jésus lui répond alors: « si tu connaissais le don de Dieu et celui qui te demande à boire, tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau de vie qui ne tarira jamais ».
Pareil pour Jérusalem. Elle avait endurci son cœur. La preuve est que les mêmes qui ont crié « béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » sont aussi ceux qui ont demandé « crucifie-le ».
La samaritaine a dit à Jésus: “Seigneur, donne-moi de cette eau qui change la situation”. La parole de Dieu change les situations. Jésus lui demande de ramener son mari, elle dit « je n’ai pas de mari ». Et Jésus lui donne raison, là où tout le monde la condamnait. La femme a commencé à boire l’eau. On la voit par la suite courir appeler les gens de la ville pour leur présenter Jésus. La pécheresse est devenue l’évangéliste.
Des années plus tard, Jérusalem a été détruite par le général romain Titus qui l’avait assiégée avant de massacrer toute sa population. Ce châtiment s’est abattu sur la ville parce qu’elle n’avait pas connu le temps de sa visitation. Jésus proposait la paix, mais la ville n’avait pas de place pour lui.
A sa naissance, il n’y avait pas de place pour l’accueillir à l’hôtellerie; à sa mort, pas de place dans les cœurs des gens. Pourtant il était venu sauver les gens. Aujourd’hui encore, il n’y a pas de place pour lui dans les cœurs. Les gens fréquentent l’Eglise par habitude. Le christianisme est plus apparent que jamais. Il y a risque de vivre le même sort que Jérusalem.
Jésus aime les gens fermes dans la foi. Il pleure devant l’incrédulité, comme on le voit à Jérusalem. Il avait aussi pleuré devant la tombe de Lazare face à l’incrédulité des gens. Il s’est vu répondre « il sent déjà » alors qu’il demandait qu’on ouvre la tombe pour ressusciter Lazare.
Le dimanche des rameaux nous rappelle la semaine de la passion, celle de la souffrance de Jésus. L’avons-nous accueilli comme eux l’ont accueilli? L’applaudissons-nous pour ensuite le crucifier comme l’ont fait les habitants de Jérusalem ?
Point de décision
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