“Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre.Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant: Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.Mais il leur dit cette parabole:Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve?Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules,et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. ” Luc 15:1-8.
Il n’y a rien de merveilleux que d’écouter la parole de Jésus car c’est elle qui sauve. À Marthe, Jésus a dit: “une chose est nécessaire, Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée” Luc 10:42. La parole de Dieu est nécessaire, c’est la bonne part. Dans ce texte, ce sont les publicains et les gens de mauvaise vie qui étaient intéressés par la parole de Dieu et ont expérimenté sa grâce et son amour, tandis que les pharisiens et les scribes, qui se considéraient justes à leur propres yeux, ne savaient que murmurer et critiquer Jésus en disant que: «cet homme accueil les gens de mauvaise vie, et mange avec eux. » Ils ont foulé aux pieds la grâce de Dieu alors que celle-ci est disponible pour tout le monde
Effectivement Jésus était venu pour les gens de mauvaise vie. Dans Luc 19:10 la bible dit: «Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.» Jésus n’est pas venu pour les justes mais pour les pêcheurs.
Pour répondre aux pharisiens et scribes, Jésus donne 3 paraboles pour expliquer une même réalité . Il montre la joie que Dieu éprouve quand un pécheur se repent:
- La recherche de la brebis égarée;
- La responsabilité de la brebis;
- La joie du père pour un pêcheur qui se repent.
I. A la recherche de la brebis égarée
Il n’y a personne comme Jésus qui connaît la valeur d’une âme. Il parle de l’abandon de quatre-vingt-dix-neuf brebis pour se mettre à la recherche d’une seule qui s’est égarée. La brebis égarée n’a pas la capacité de retourner dans la bergerie par elle-même. Si on ne part pas à sa recherche, elle va totalement se perdre. C’est comme la deuxième Parabole où il est question de la pièce de monnaie perdue. La pièce de monnaie ne sait pas dire que « je suis là! » la femme qui l’a perdue doit se donner la peine d’allumer la lampe, se mètre à balayer la maison et chercher avec soin la pièce perdue.
Nous sommes les brebis de Dieu et Jésus est notre berger. Le péché nous éloigne de Dieu, il nous amène dans l’égarement . De fois, nous n’avons pas le courage de revenir vers Dieu. Mais Dieu lui-même prend l’initiative de venir à notre recherche. On voit l’amour de Dieu et sa grâce. La brebis elle-même s’est égarée mais Dieu se donne la peine d’aller à sa recherche.
Dieu aime le pécheur et vient à sa recherche pour lui témoigner tout son amour, lui accorder son pardon, des choses qu’il ne mérite pas. Il lui fait grâce.
C’est la raison même de la venue du Christ. Le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu( Luc 19:10).
Jésus est venu dans ce monde pour nous chercher. Le pêcheur qui reconnaît sa condition peut jouir de la grâce de Dieu mais celui qui s’estime juste à ses propres yeux alors qu’il est pécheur, Dieu ne peut rien faire pour lui. C’est le cas des pharisiens et des scribes.
II. La responsabilité de la brebis
Quelle est la responsabilité de la brebis égarée ?
Il faut dire que quand le berger se met à sa recherche, il finit toujours par la retrouver. Une fois la brebis retrouvée, le berger éprouve une grande joie. Dans cette joie, il porte la brebis sur ses épaules. La responsabilité de la brebis est de se laisser porter par le berger qui la ramène à la bergerie. La brebis doit coopérer avec le berger, elle doit accepter d’être porté. Nous devons accepter d’être porté par Dieu. Quand Il nous porte, nous sommes en sécurité, il prend soin de nous.
Dans le jardin d’éden, l’homme s’était égaré à cause de son péché mais Dieu dans son amour immense est venu à sa recherche. Mais Adam n’a pas su coopérer avec Dieu. Dieu dit Adam où es-tu ? J’ai entendu ta voix et je me suis caché . As-tu mangé le fruit de l’arbre défendu? C’est la femme que tu as mis à mes côtés qui me l’a donné et j’en ai mangé. Adam ne s’est pas laissé porter par Dieu. Quand tu entends sa voix, n’endurcis pas ton cœur.
III. La joie au ciel pour le pécheur qui se repent
Quand le berger retrouve la brebis, il ne l’a frappe pas, il ne lui fait pas de remarque par contre il est heureux de l’avoir retrouvé: «… et de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.» Luc 15:5-7.
Quand la femme retrouve la pièce perdue, elle est dans la joie «Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue. De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.»Luc 15:9-10.
Quand un pêcheur revient à Dieu, celui-ci ne le condamne pas mais le reçoit avec joie et lui manifeste sa grâce et ses bontés. Et même, il l’établit. Considérez la troisième parabole, celle du fils prodigue. Quand il revient à la maison, le père n’est pas fâché contre lui, il est plutôt heureux de le revoir. Il organise une fête en son honneur car son fils qui était mort mais maintenant il est revenu à la vie. Dans Luc 15:20-25 la Bible déclare: «Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.»
Quand nous nous éloignons de Dieu à cause de notre désobéissance, Dieu se met toujours à notre recherche. D’une manière ou d’une autre, il nous parle pour que nous revenions à lui. Parce qu’il ne veut pas notre perte. Il nous aime tellement qu’il ne peut pas supporter de voir notre malheur. Il est vrai que nous ne méritons pas son amour. Mais la vérité est qu’il nous aime quand bien même nous ne l’aimons pas vraiment. C’est pour nous chercher que Jésus est venu dans ce monde mourir pour sur la croix pour que nous soyons sauvés. Il ne nous condamne pas. Il ne nous fait même pas une remarque. Il attend de nous que nous acceptions de monter sur ses épaules afin qu’il nous ramène à la bergerie, nous restaure et nous établisse à nouveau.
Quand tu reviens à Dieu, quand une âme est sauvée, le père est dans la joie. Nous pouvons occasionner la joie au ciel si nous revenons à Dieu.
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