Naturellement, la souffrance et l’épreuve sont considérées comme nocives, une malédiction ou une encore une grande difficulté, une malchance ; et pourtant, Dieu intègre nos souffrances dans son plan pour notre formation. Dans ce passage, la pensée de la discipline revient 8 fois comme pour démontrer que Dieu travaille à notre formation au travers des souffrances que nous endurons.
Tel est cas de Moïse à qui Dieu a demandé de parler au rocher, mais il l’a frappé. Nombres 20 : 8
Ou encore Mariame sœur de Moïse a été frappé de la lèpre à cause de ses murmures. Nombres 12 : 1-15 ;
Jonas a été puni pour sa désobéissance. Jonas 1 : 1-3 ;
Job et Manassé il est devenu roi à l’âge de 12 ans été frappé pour avoir fait ce qui était mal aux yeux de Dieu dans 2 Chroniques 33 : 12 ; 14 et 16
De ces textes, nous tirerons trois pensées clés
1.L’amour du Père
La parole de Dieu présente l’épreuve, le châtiment comme une correction paternelle.
Proverbes 13 : 24 déclare : « celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger. Et Proverbes 19 : 18 dit : châtie ton fils car il y a de l’espérance ; mais ne désire pas le faire mourir ».
Dieu exprime son amour à notre égard en ce qu’il nous connaissait avant que nous ne le connaissions et il nous conduisait.
Dieu est notre père et il nous aime par ce que nous sommes ses créatures. Jean 3 : 16 nous le dit : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle ».
Lorsque nous recevons Christ, nous devenons des enfants de Dieu. Romains 8 : 15b : « mais vous avez reçu un Esprit d’adoption par lequel nous crions : Abba ! Père ! Il nous a scellé de son Esprit nous dit Ephésien 1 : 13 ».
Par amour, il nous montre comment demander à notre Père dans Mathieu 6 : 9 : Notre Père qui est aux cieux……
Dans la Bible Mathieu 6 : 32 affirme que toutes ces choses, ce sont les païens qui le recherchent votre Père sait que vous en avez besoin.
Que cela devienne une réalité pour nous, savoir en permanence que Dieu nous aime.
2. L’attitude du fils
Proverbes 10 : 17 atteste que celui qui se souvient du chemin de la correction prend le chemin de la vie, mais celui qui oublie la réprimande s’égare.
Le fils revient toujours aux pieds de son père à l’instar du fils prodigue dans Luc 15 : 11.
Le Père après avoir repris le fils attend toujours qu’il revienne dans ses bras, c’est pourquoi il continue à lancer cette invitation dans Mathieu 11 : 28 : « venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos ».
Parlant de l’attitude du fils, faisons attention à la rébellion, aux murmures, aux bouderies, au découragement, aux mauvaises réponses.
Personne ne connaît la durée de son épreuve, alors, trouvons notre force dans le fait que rien ne peut nous arriver si Dieu n’a permis, c’est-à-dire, Dieu est au contrôle. Nous devons rechercher son secours afin de nous maintenir dans la victoire
3. Les résultats de l’épreuve
Lorsqu’on exerce le châtiment, l’épreuve produit un fruit paisible de justice. En fait, il produit la réponse, la solution à notre problème. Le témoignage qui pourra attirer les autres au Seigneur. En effet nos troubles sont transformés en terrain de sport pour que nous nous exercions en vue de la victoire.
Conclusion
Pour un enfant de Dieu, les épreuves sont des signes qui démontrent que Dieu le traite comme un enfant légitime. Dans romains 8 : 18 il est écrit : « j’estime que nos souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous ».
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