Docteur Marcel BOMBOKO
Texte de référence : Matthieu 15 : 29 – 39
Pour l’homme, les choses cassées, brisées n’ont pas d’importance, elles sont destinées à la poubelle. Mais Dieu travaille avec ce qui est brisé, cassé ; il utilise ces choses brisées pour sa gloire. Ce matin, le thème de mon message, c’est le pain brisé. Dans le développement de ce message, nous allons voir la compassion de Jésus, l’attitude de ses disciples et son intervention.
1.La compassion de Jésus, le pain brisé
Jésus était compatissant et il l’est jusqu’à aujourd’hui.
Ici, c’est la deuxième multiplication des pains et il y a 4000 hommes sans compter les femmes et les enfants. Généralement, les femmes sont plus nombreuses que les hommes et les enfants plus nombreux que les adultes. Donc, au lieu de 4000 hommes seulement, on peut supposer que c’étaient 12000 à 15000 personnes.
Jésus est lui-même le pain qui était brisé à la croix. Et il était ému de compassion pour les personnes brisées par les maladies, pour les personnes brisées par le péché. Notons que le péché est venu briser cette communion qu’il y avait avec Dieu. Après de nombreuses guérisons, Jésus était aussi ému de compassion pour cette foule qui n’avait rien à manger. Jésus a encore compassion des foules aujourd’hui ; il a compassion de ces foules qui ne connaissent pas Dieu, de ces foules qui ont faim et mangent à la poubelle de Satan. Notre Dieu est compatissant, miséricordieux, cela fait partie de sa nature. Il prend part à ta souffrance. Il a pitié de toi. Il veut te guérir ; il veut intervenir dans ta situation. Parlant de la vie de Jésus dans Actes. 10 : 38, Pierre dit : « vous savez comment Dieu a oint du Saint–Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. » Nous sommes dans le désert de ce monde et tous ont faim. Nous devons savoir que Jésus est celui qui nourrit l’affamé aussi bien avec le pain naturel que le pain spirituel c’est-à-dire l’évangile. Aujourd’hui, nous sommes ses envoyés selon qu’il est écrit dans Jean 20 :21 : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie ». Dans deux semaines, il y aura campagne d’évangélisation ici. Alors, il faut bouger, amener les âmes au Seigneur. Nous devons avoir de la compassion pour toute ces âmes qui se meurent dans le péché, leur dire que c’est jésus qui sauve, c’est lui qui restaure et il n’y a pas de salut en dehors de lui.
2.L’attitude des disciples de Jésus
Le monde a besoin de compassion parce que les gens ont une soif et une faim terrible. L’eau capable d’étancher la soif et l’aliment capable de rassasier l’affamé, c’est évangile.
L’on dit que dans le cœur de l’homme il y a un vide, et ce vide a la forme de jésus. Tu peux chercher à combler ta vie avec l’alcool, la drogue, l’impudicité. Mais jésus est le seul qui a la capacité de remplir ce vide qui est au dedans de nous et de le combler totalement mieux que l’alcool et tout ce qui va avec peut faire.
Dans Jean 6 : 35, Jésus dit: « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Le devoir des disciples de Jésus, le rôle de l’Eglise est de nourrir les peuples avec l’évangile. Malheureusement, les disciples n’ont pas compris et n’ont vu que ce lieu désert et l’impossibilité de nourrir la foule. C’était souvent cela l’attitude des disciples. Voyez le cas de la femme cananéenne (Matthieu 15 : 21). Ils demandent à Jésus de renvoyer la femme. Considérez aussi le cas Bartimée (Marc 10 : 46 – 52). La Bible dit : « Plusieurs le reprenaient pour le faire taire. » Ils ne comprenaient pas que le désir de Jésus était que les foules le suivent. Les disciples n’ont vu que l’impossibilité. Amenons nos impossibilités à Jésus et il rendra l’impossible possible.
La Bible dit : « Ils lui dirent : Comment nous procurer dans ce lieu désert assez de pain pour rassasier une si grande foule ? » La Bible renchérit : « Jésus leur demanda : combien avez-vous de pains ? Sept, répondirent-ils, et quelques petits poissons. »
Les disciples n’ont vu que le désert, l’impossibilité de nourrir la foule, les sept pains et les quelques petits poissons qu’ils avaient.
Souvent, nous regardons à nos pains et à nos poissons, même au désert c’est-à-dire nous regardons au peu que nous avons ; nous regardons à nos insuffisances, à nos impossibilités, à ce que nous manquons et nous trouvons impossible de nourrir des foules avec 7 pains et quelques poissons. Ne regarde pas au problème, a la difficulté, a l’opposition mais regardes plutôt à la puissance de Jésus, a sa capacité, a sa grandeur et à sa bonté. Pourquoi est-ce que nous limitons Dieu ?
Les disciples n’avaient pas brisé leur volonté, ils voyaient premièrement leur ventre.
Nous devons briser notre volonté pour se conformer à celle de Dieu.
« Combien avez-vous de pains ? Sept et quelques poissons. » Disciples de Christ, vous avez quelque chose à donner. Même le plus pauvre a toujours quelque chose à donner. 7 est le chiffre qui parle de la perfection. L’homme ne peut pas faire l’impossible mais Dieu peut faire l’impossible. Alors, amenons nos impossibilités à Jésus.
Jésus est venu sauver et il ne peut sauver si nous n’acceptons pas de travailler avec lui. Il faut coopérer avec lui. Les disciples n’ont pas donné la dîme de leur pains et poissons mais tout. Souvent, on est légaliste, formaliste ; on veut accomplir un devoir religieux. C’est en donnant qu’on reçoit. Ils ont donné 7 pains mais ils ont reçu 7 paniers.
3. L’intervention de Christ
Comment Christ intervint-il dans cette situation ? D’abord, il fit asseoir la foule. Il n’y a pas de désordre dans les choses de Dieu ; il n’y a pas d’agitation ; tout se fait dans l’ordre, dans la discipline. Les choses de Dieu ne sont pas compliqués, il faut simplement se discipliner spirituellement, rester à ces pieds et non s’agiter en regardant de gauche à droite.
Ensuite, après avoir pris ces aliments, il leva les yeux et rendit grâce. C’est ce qu’il fit lors de la première multiplication (Matthieu 14 : 19). Chaque fois qu’il se trouvait devant un problème, Jésus levait les yeux. De même, devant ton problème, lève les yeux et présentes-lui ce que tu as.
Après, Jésus rompit les pains et les donna à ses disciples qui les distribuèrent à la foule. A moins que tu n’acceptes que Jésus te casse, te brise, tu ne peux nourrir des foules. Dieu n’emploie que les choses cassées, brisées.
Tu ne peux secourir celui qui a faim ; tu ne peux aider celui qui est en difficulté que dans la mesure ou toi-même tu as été brisé, cassé. Jésus est lui-même le pain de vie qui est descendu du ciel.
Jean 6 : 48 – 51. Jésus se présente lui-même. Il dit : « Je suis le pain de vie ». L’origine de ce pain est bien connue : c’est le ciel. Ce pain devait être brisé à la croix pour donner la vie éternelle. A la fin de sa vie terrestre, jésus s’est retrouvé pendu au bois, il a été brisé à la croix et c’est grâce à ce brisement qu’il y a des foules et des foules qui le suivent.
Jésus a encore compassion des foules en général et de toi en particulier. Concernant la veuve de Nain, dans Luc 7 : 13, la Bible dit : « Le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas ! ». Cette femme était veuve, dépouillé de tout, son fils était la seule richesse qui lui restait, et son fils qui était tout pour elle devait être mis en terre. Mais lorsque le cortège funèbre rencontre le cortège céleste, lorsque la mort rencontre la vie, la vie gagne toujours.
Frères, sœurs, accepte le pain de vie et tu auras la vie éternelle. Acceptes aussi de te sacrifier pour les autres et un miracle se produira.
Tu peux aider, secourir les autres seulement si tu acceptes le brisement. Jésus est passé par là et tout chrétien sur les traces du Maitre devra passer par là. Jésus s’est servi du pain brisé, cassé. Il est lui-même ce pain brisé à la croix pour répondre aux besoins de l’humanité perdue. Es-tu brisé pour aider les autres ou tu es encore entier ?
Point de décision
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