Nous continuons cette semaine sur notre thème du brisement. En cette journée dominicale, je vous propose, la terre brisée.
Tenant compte de ce thème, mon message va tourner autour de trois volets :
1.La fausse sécurité d’Israël;
2.La compassion de Dieu;
3.La leçon à tirer.
1. La fausse sécurité d’Israël
Israël avait beaucoup reçu de la part de son Dieu. Les enfants d’Israël avaient reçu des promesses et des bénédictions de Dieu. Ils ont vu Dieu se manifester de façon grandiose et extraordinaire.
Ils se souvenaient de la manne, des cailles, de la nuée et de la colonne de feu. Ils se souvenaient de la traversée extraordinaire de la mer rouge et de celle du Jourdain. Israël se souvenait de la prise de Jéricho. Ils se souvenaient de grandes conquêtes et des victoires. Ils se souvenaient du Dieu de leurs pères et en parlaient avec suffisance et fierté. Ces faits extraordinaires étaient pour l’accomplissement de la mission de Dieu.
Mais ils adoraient de faux de dieux. Bien que connaissant la vérité, ils se tournaient vers le mensonge, en connaissant la justice, ils se tournaient vers l’injustice, sachant que Dieu est un Dieu saint, ils se tournaient vers le péché. Tout en sachant la volonté de Dieu, ils faisaient leur propre volonté.
N’est – ce pas ce qui se passe dans nos vies ? Nous avons vu la main de Dieu dans nos vies. Le Dieu miséricordieux a fait de grandes choses pour nous. Mais nous nous tournons vers les idoles. Nous sommes dans l’occultisme et nous venons à l’Eglise. Nous adorons l’idole de la chair, de l’inconduite et de l’immoralité, l’idole du mensonge et de la corruption sous toutes ses formes, l’idole de l’adoration de soi–même, l’idole de l’argent à n’importe quel prix et sous n’importe quelle forme. Oui, nous avons mélangé l’injustice à la justice, le péché à la sainteté ; nous avons profané les vraies valeurs.
Israël était dans une fausse sécurité. Car les ennemis les entouraient. Ils étaient environnés par les armées étrangères.
Nous devons savoir que le souvenir de la gloire du passé et de la protection de Dieu ne suffit pas pour nous protéger contre la colère de Dieu.
2. La compassion de Dieu
Dans sa compassion, Dieu n’a pas abandonné Israël. Il a envoyé Jérémie, le prophète avec un message. Quel est ce message ? « Défrichez-vous un champ nouveau et ne semez pas parmi les épines ». Jusqu’à quand allez-vous rester dans votre champ en friche ? Un champ en friche est quelque chose qui n’est pas travaillé ; c’est quelque chose qui n’est pas cultivé, auquel il manque les préalables. Au lieu de produire du blé, de produire des fruits, ce champ produit des épines, des ronces et des plantes empoisonnées. Il n’y a donc rien de bon dans ce champ.
Ce qu’il faut faire, c’est défricher ce champ. Il faut que la charrue passe pour briser la terre, casser la terre.
On ne sème pas la bonne semence dans un champ en friche.
Les chardons, les épines, les ronces et les lianes, nous en voyons partout. Tout cela est équivalant à la jalousie, à l’orgueil, à la médisance et à la corruption, bref au péché aux choses semblables. On ne jette pas une bonne semence dans un champ en friche. Il faut d’abord que la terre soit brisée, cassée, labourée pour ôter les racines, ces racines de méchanceté et d’amertume, ces racines de sorcellerie et autres.
3. La leçon à tirer
Quelle leçon pouvons-nous tirer de cela ?
Défricher demande un effort. Et il ne peut y avoir de bénédictions sans effort, sans la part que nous demande le Seigneur ; il n’y a pas de moisson sans labour. Et il n’y a pas de labour sans que le champ inculte, sauvage, anarchique ne soit brisé, retourné, fouillé afin de le rendre propice à la bonne semence.
Aucune semence ne peut germer dans une terre qui n’est pas brisée.
Aucune semence ne pourra donner de fruit dans un cœur qui n’est pas encore brisé. Ce qui brise le cœur, c’est la parole de Dieu. Avant d’être utile, il faut être brisé. Préparer la terre, c’est ôter ces racines, ces chardons, ces épines dans la prière. Nos cœurs sont remplis de ces choses. Permettons à la Parole de Dieu de passer pour ôter tout cela.
Avant qu’il y ait la vie, il y a la mort ; avant la joie, il y a la tristesse. Quand une maman est en plein travail, elle pleure ; elle transpire ; elle souffre. Mais une fois qu’elle a son bébé dans ses bras, elle a le sourire. Ainsi, pour naître de nouveau, il faut un brisement ; il faut que le cœur soit brisé par la reconnaissance du péché que je commettais. C’est cela le chemin de la nouvelle naissance.
Dans Jean 12 : 24, Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Avant la vie, c’est la mort.
Partout, le monde se brise ; la terre se brise. Voyez les tremblements de terre. Exemple ce qui s’est passé dernièrement au Cameroun. Voyez le feu qui embrase les forets même dans les contrées industrialisées comme la Californie. Voyez les inondations à Venise en Italie. Tout cela, c’est le résultat du péché de l’homme.
Dans le malheur, au lieu de se tourner vers Dieu, on est dans le désespoir. Permettons à la charrue de passer pour arracher ces plantes nocives. Cela est pour Dieu un moyen de montrer sa gloire. Dieu transforme le négatif en positif.
- Joseph était rapporteur et un peu bavard… Après son brisement, il a produit du fruit.
- Moise est passé par les meilleures universités d’Egypte et il pensait qu’il était capable de grands exploits par lui-même. Il était brisé, cassé et après, il a produit du fruit.
En définitive, les bénédictions de Dieu impliquent Sa mission. Mais souvent, nous nous corrompons et vivons avec des espérances trompeuses. Dieu veut un changement. Ainsi défrichons nos cœurs afin que la semence de la parole de Dieu germe et porte du fruit.
Car Dieu transforme le négatif en positif.
Point de décision
Si nous pouvons vous aider à avancer dans la voie de Dieu par la prière ou les conseils tirés de la Parole de Dieu, veuillez nous contacter au Centre Evangélique Francophone La Bannière sise Avenue Essandja n°12-14 (en face de l’Hôtel Phoenix), Q/Bon Marché, Commune de Barumbu.
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