CEF La Banniere

Le brisement (3) : La loi brisée

You are listening to:Le brisement (3) : La loi brisée

La loi de Dieu est inscrite dans le cœur de tout le monde, même dans le cœur de celui qui ne connait pas Dieu et de l’illettré. Cette loi est imprimée dans le cœur et écrite dans sa conscience. Les lois et les gouvernements ont leur base dans les dix commandements.

Dans ce message, je vais d’abord parler du parcours de l’homme. Je vais ensuite parler de la loi brisée. Et je vais enfin parler du besoin de la grâce.

1. Le parcours de l’homme

A sa naissance, l’homme est brisé. Lorsqu’il est séparé de sa mère, il pleure. Donc, l’entrée de l’homme dans le monde est un brisement. Son départ du monde est aussi un brisement. Tout son parcours ici sur terre est un brisement.

Un enfant qui pleure parce que son jouet est détruit, c’est un brisement. Cet homme ou cette femme qui souffre de la déception amoureuse, c’est un brisement. Cette femme qui attend seule son mari infidèle jusqu’à minuit, c’est un brisement. Cet homme qui connait l’injustice dans son milieu de travail ou qu’on renvoie, c’est un brisement.

Il y a tant de choses brisées, cassées tout au long de la vie.

On voit des promesses brisées, l’espoir brisé, des foyers brisés, cassés, des cœurs brisés, la santé brisée et des vies brisées. L’humanité est dans la tristesse et l’abattement. Et les gens disent : « C’est normal ; c’est le cours de la nature ». Puis on cherche à oublier tout cela dans les plaisirs du monde. Mais pourquoi tous ces brisements ? C’est à cause du péché ; c’est à cause de la loi qui a été brisée. Et cela me conduit à parler de la loi brisée.

2. La loi brisée

La loi a été brisée dès le commencement. Dans Genèse 2 : 16 – 17, la Bible dit : « L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » En créant l’homme, Dieu n’avait pas créé un robot mais quelqu’un a son image, libre de choisir entre le bien et le mal, la vie et la mort, le bonheur et le malheur.

Mais l’homme a fait un mauvais choix. Alors à partir de ce choix, la loi a été brisée et il y a des conséquences : la décadence, la décrépitude, la guerre, la vieillesse, la mort… Dans la vie, il y a des lois qui régissent l’univers ; il y a des lois qui régissent des sociétés. Bref, il y a des lois physiques, des lois morales et des lois spirituelles. Il y a des lois des hommes et des lois de Dieu.

Les hommes savent que la société ne peut pas fonctionner sans les lois (économiques, civiles etc…). Par exemple, il y a des lois qui régissent la circulation et si vous violez ces lois, il y a des conséquences. Ces lois peuvent être adaptées, transformées suivant les sociétés.

Mais vous ne pouvez pas briser les lois de Dieu.

Car ces lois ne peuvent être reformées ; elles sont immuables, inflexibles, éternelles.

Dieu a parlé au peuple qui était au pied de la montagne et le peuple a dit : « Parle à Moise et lui nous parlera de ta part. » Alors Dieu a appelé Moise au sommet de la montagne et il a écrit des lois de sa propre main sur les tables et les a remises à Moise. Lorsque Moise descendit avec ses tables au pied de la montagne, il trouva que le peuple avait déjà brisé la loi que Dieu leur avait donnée oralement. Ce ne fut pas Moise qui brisa le premier cette loi. Eux, ils avaient construit un veau d’or. C’est ainsi que Moise brisa les tables de la loi. Le geste de Moise était une démonstration du sérieux du péché d’Israël.

Quand il n’y a plus de loi, c’est la jungle, le désordre, l’anarchie, la violence, l’injustice et la mort. Quand il n’y a pas de loi, il y a autodestruction. Un mort n’a pas de loi.

3. Le besoin de la grâce

Dieu savait que la loi ne pouvait pas conduire un homme au ciel. Mais il a donné la loi pour que chacun connaisse, manifeste son besoin de la grâce, son désir de la miséricorde de Dieu. Il savait même avant de donner la loi que personne ne la garderait. Certes cette loi était la perfection de Dieu : elle était sainte, parfaite, juste. C’était la parfaite expression de la volonté de Dieu en faveur des hommes et l’homme imparfait ne pouvait pas la garder.

Ainsi, nous portons des conséquences parce que tout celui qui devait violer la loi devait mourir selon qu’il est écrit dans Rom 6 : 23 : « Le salaire du péché, c’est la mort », et encore dans Ezéchiel 18 : 4 : « Toute âme qui pèche est celle qui mourra ». Cette loi devait être brisée pour que l’homme sache qu’il a besoin de la grâce.

                                        Qui n’a pas brisé la loi dans ce lieu ?

Qu’il lève la main. Il n’y a pas une seule personne qui n’aie pas violé la loi des hommes et de Dieu. Dieu savait que la loi serait brisée.

C’est pourquoi tu ne peux parvenir au salut sans la grâce et sans un substitut qui doit porter ta condamnation.

Car la loi brisée est devenue un moyen de Dieu pour révéler sa grâce. Par la loi brisée, la mort est entrée dans le monde mais par la grâce, le pardon est acquis ; le salut est pourvu.

Lorsque Moise est descendu, il a, certes, brisé les tables de la loi. Mais en descendant, il n’avait pas que les tables de la loi. Il avait aussi le plan du tabernacle. Le tabernacle était le type du Rédempteur, du Sauveur, de la grâce, du Seigneur Jésus-Christ. Dans le tabernacle, il y avait l’Arche de l’Alliance et dans l’Arche, Dieu avait réécrit la même loi. La loi exige la punition ; elle exige la mort. S’il n’y avait que la loi, personne ne serait sauvé. Mais le Seigneur de grâce s’est manifesté et il a introduit le tabernacle qui est un type de la rédemption par le sang.

Dans le tabernacle, il y avait l’arche dans le lieu très saint. C’était dans un coffre en bois, recouvert d’or. Le bois, c’est l’image de l’homme et l’or, l’image de Dieu. Cela représentait Jésus-Christ, homme et Dieu. Dans cette caisse, il y avait les tables de la loi que Moise avait brisée, la loi que Dieu a dû réécrire une seconde fois. Mais au-dessus du coffre, il y avait un couvercle qu’on appelait « Propitiatoire » c.à.d. qui a la vertu de rendre propice, favorable.

Une fois l’an, le souverain sacrificateur prenait le sang qui était sur l’autel a l’extérieur et rentrait dans le lieu très saint. Il déposait ce sang sur le propitiatoire de telle façon que lorsque Dieu descendait dans sa gloire, au lieu de voir la loi brisée, cette loi piétinée qui exigeait la condamnation et la mort, il voyait le sang, symbole du sang de la nouvelle Alliance, le sang de l’agneau de Dieu, l’agneau expiatoire qui ôte les péchés du monde.

En définitive, le parcours de l’homme est parsemé de choses brisées parce que l’homme a brisé la loi dès le commencement. Dieu a laissé sa loi brisée pour que sa grâce soit manifestée dans son fils brisé a la croix. La loi brisée demande un Sauveur brisé et un Sauveur brisé demande un cœur brisé.

Point de décision

Si nous pouvons vous aider à avancer dans la voie de Dieu par la prière ou les conseils tirés de la Parole de Dieu, veuillez nous contacter au Centre Evangélique Francophone La Bannière sis Avenue Essandja n°12-14 (en face de l’Hôtel Phénix), Bon Marché, Commune de Barumbu.

Tél. +243 81 688 74 80 | contact@labanniere.org | www.labanniere.org | ceflabanniere (Page) | CEFlabanniere (Groupe).

×Note: To download, click the button. If it doesn't work, right click, then click "Save Link As." Download only works if media is stored within this site. Download Audio
Download PDF

Join the Discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Back to top