“Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.” Ephésiens 5:22-33
Ce passage est généralement associé au contexte du mariage. Il n’est pas simplement adapté aux mariages, mais il fait aussi référence à la relation qui existe entre Christ et l’Eglise, son épouse.
Dieu nous a tant aimé, et en retour, Il attend de voir comment nous répondrons à son amour, en tant qu’épouse de Christ. Pour bien comprendre la réponse à réserver à l’amour de Dieu, il est important de comprendre d’abord comment Lui nous a aimés, après cela nous saurons comment y répondre.
1. L’amour de Dieu
La Bible recommande aux maris d’aimer leurs épouses (Ephésiens 5:25) et détermine de quelle manière ils devraient les aimer. Selon la Bible, il n’y a qu’une seule manière d’aimer: “comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle.” Nous tous qui avons reçu Jésus comme Seigneur et Sauveur, nous sommes son épouse. Très bientôt, Il viendra nous chercher pour les noces. En tant que son épouse, comment nous a-t-il aimés?
-D’un amour inconditionnel
L’amour avec lequel Jésus nous a aimés, n’est pas une conséquence de l’observation de certaines conditions. Il nous a aimé sans notre avis et sans rien nous demander; Il nous a aimé sans notre apport et sans notre accord; Il nous a aimé sans que nous puissions le lui demander; Il nous a aimé alors que nous n’étions pas aimables, sans même tenir compte de la laideur de nos péchés. Il ne nous exige rien pour mériter Son amour. Son amour envers nous est une grâce. Nous ne le méritons pas, pourtant nous sommes ses bien-aimés. C’est de cette façon qu’il veut que nous puissions nous aussi, aimer les autres sans rien attendre en retour.
– D’un amour sacrificiel
Qu’avons-nous fait de spécial pour que Jésus meurt pour nous? Il a enduré la souffrance dans le jardin de Gethsemane, sur la croix, il a même pardonné ses bourreaux :”Père pardonne leurs car ne savent pas ce qu’ils font.” Très souvent, nous pensons aimer Dieu alors que nous n’aimons pas notre prochain.
Le vrai amour consiste à aimer son prochain comme soi-même. Comment nous ne pouvons pas endurer quelques petits sacrifices pour soulager la souffrance des autres. Comment dire que nous aimons Dieu alors qu’il y a des gens qui meurent de faim juste à nos côtés. Nous jetons de la nourriture dans la poubelle alors que quelqu’un n’a même pas trouvé un morceau de pain pour manger. Comment dire que nous aimons Dieu, alors que nos gardes robes et dressings sont remplis d’habits et des chaussures que nous ne porterons peut-être jamais pendant que quelqu’un est nu juste à nos côtés? Comment dire que nous aimons Dieu alors que nous considérons les autres comme nos ennemis? Certains nous ont peut-être fait du mal, mais les autres n’ont peut-être rien fait. Christ ne nous recommande pas d’aimer seulement ceux qui nous aiment. Il dit plutôt :” aimez vos ennemis”. Il y a là la notion du pardon. Si nous aimons Dieu, nous devons pardonner ceux qui nous ont fait du mal. Nous ne devons pas nous venger nous mêmes, au point de faire du mal à notre prochain et prétendre aimer Dieu. Ne soyons pas insensibles à la souffrance des autres. C’est cela aimer Dieu. Le monde passe avec tout ce qu’il contient, mais l’amour ne passera jamais. La Bible déclare dans 1 Corinthiens 13:13: «Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.»
Et 1 Corinthiens 13:1 dit:«Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.»
– D’un amour permanent et attentionné
Son amour pour nous ne s’est pas limité sur la croix. Aujourd’hui encore, Il nous aime et nous entretient, afin que nous soyons prêts pour l’enlèvement. C’est ainsi qu’Il veut que cette épouse soit sans tâche, ni ride, ni rien de semblable. Si jusque là nous sommes en vie, c’est parce qu’Il use de patience envers nous afin que nous nous mettions en règle. Il nous aime tellement qu’Il nous donne l’occasion de le rencontrer et de lui donner notre vie, de nous repentir et de le suivre. C’est lui qui nous donne tout ce que nous avons. Ce n’est ni notre force ni notre intelligence, encore moins par chance mais c’est par la grâce et l’amour de Dieu. Il y en a avec qui nous avons fait les mêmes études, peut-être même qu’ils étaient plus brillants, mais ils n’ont pas notre condition, d’autres mêmes sont morts. C’est ça l’amour de Dieu. La parole que nous écoutons chaque jour est encore la preuve de l’amour de Dieu. Car par cette parole, Il nous purifie.
2. La réponse à l’amour de Dieu
Il n’y a qu’une seule réponse à cet amour : “La soumission”
L’Eglise est soumise à Christ. La soumission biblique est différente de celle du monde.
Bibliquement parlant, la soumission n’est pas l’abdication (le renoncement à une charge importante, renoncement à ses valeurs, à sa personnalité, à son amour propre), mais c’est le fait d’accepter volontairement un rôle, une position ou une tâche. La soumission n’est pas l’esclavage. C’est plutôt l’acceptation positive de notre place, que ce soit d’être le premier ou le dernier. L’épouse ne doit pas se soumettre à son mari par obligation mais par un choix délibéré. Dieu ne nous impose pas la soumission, il nous laisse choisir. Il dit que le mari est le chef de la femme mais il ne dit pas qu’il est son patron. Il s’agit du leadership du mari. Le mari n’est pas un tyran pour considérer son épouse comme une esclave. Comprenons en amont que Christ a aimé et en retour il ne peut que recevoir une soumission volontaire et non obligatoire. Il ne nous oblige pas à nous soumettre à Lui, nous sommes libres. Seulement, c’est le seul moyen de répondre à Son amour. Soit nous acceptons Son amour et nous nous soumettons soit nous refusons Son amour et Lui s’éloigne de nous. L’église accepte volontairement d’être l’épouse du Christ. Elle accepte de se rabaisser et de reconnaître la seigneurie de Jésus. C’est un choix délibéré et non une imposition. Et cela se manifeste par :
– L’adoration et l’abaissement ;
– L’humilité qui fait voir les autres comme étant au-dessus de nous même. Par moment, nos prises de position sont plus de l’orgueil qu’un droit à revendiquer.
– L’obéissance. Christ lui-même était obéissant. Il a obéi jusqu’à la mort. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au dessus de tous les noms.Quand nous nous humilions et que nous obéissons à Dieu, Il nous élève, et rend notre nom grand.
– Le respect. Lorsqu’une épouse ne respecte pas son mari, ce dernier ne sera pas respecté par les autres quel que soit son rang et son grade. Pareillement, si tu ne respectes pas ton Dieu, personne ne le respectera. C’est comme ça depuis que tu as commencé à prier, personne de ta famille ni de ton entourage ne t’as suivi . Parce que ton Dieu n’est pas respecté.
– La dépendance. Dieu étant notre père, nous devons dépendre de lui puisque nous sommes ses enfants. Si Jésus est l’époux de l’Église, nous devons dépendre de Lui comme l’épouse dépend de son mari.
– Le service. Nous devons servir Dieu. Nous devons le servir uniquement avec ce qu’Il nous a donné. Nous ne pouvons pas le servir avec ce qu’il ne nous a pas donné. Tous avons reçu quelque chose de sa part, seulement nous ne le mettons pas à son service. La Parabole des talents illustre bien cela dans Matthieu 15:14-30. Servir Dieu avec l’argent c’est pour tout le monde. On ne peut pas dire que je n’ai pas le temps, je donne seulement de mon argent et cela suffit. Cela ne suffit pas. En matière d’argent, chacun doit servir Dieu proportionnellement à sa prospérité. Si nous n’avons pas le temps pour Dieu, le temps que nous avons pour le travail, c’est Dieu qui nous le donne. Servir Dieu ne signifie pas venir du lundi au dimanche et du matin au soir à l’église. C’est dans ta liberté que tu dois trouver ce que tu peux faire pour Dieu.
Point de décision
Si nous pouvons vous aider à avancer dans la voie de Dieu par la prière ou les conseils tirés de la Parole de Dieu, veuillez nous contacter au Centre Evangélique Francophone La Bannière sis Avenue Essandja n°12-14 (En face de l’Hôtel Phénix), Bon Marché, Commune de Barumbu. Tél. +243 81 688 74 80 | contact@labanniere.net | www.labanniere.net | ceflabanniere (Page) | CEFlabanniere (Groupe)
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