34 Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m ‘a envoyé, et d’accomplir son œuvre. 35 Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
Dieu veut que nous parlions des champs qui blanchissent pour la moisson et de l’invitation à veiller. Le verset 35 dispose : « n’avez-vous pas un proverbe qui dit encore 4 mois et vient la moisson ? ».
Ce verset est tiré de l’entrevue de Jésus avec la femme samaritaine. Dans cette portion, le Seigneur travaille à briser deux barrières dans le chef de ses apôtres : une première barrière spirituelle et les événements et les faits dans la vie qui les entoure. Les apôtres sont enseignés à retenir qu’ils ne devraient pas se comporter comme des rabbins et ne pas conserver les interdits culturels qui les empêchent d’aller vers les autres. En effet, Samaritains et Juifs appartiennent en réalité au même royaume.
Il y a une vérité spirituelle dans cette activité que font les paysans que l’on appelle la moisson. On sème, on attend 3 à 4 mois pour moissonner. Dans le plan de Dieu, il y a un temps de moissonner toujours au temps de Dieu. Lorsque nous parlons de Dieu, nous ne disons pas ce que nous avons envie de dire.
Les champs blanchissent pour la moisson
Il y a deux dimensions dans cette phrase : d’abord il y a urgence à prêcher, à passer à la moisson. Il y a des peuples qui ont fait un songe que des gens viendraient à eux avec quelque chose spécial. Il y a aussi des gens qui souffrent, qui passent par des problèmes spirituels, psychologiques, économiques, etc. Il faut aller vers ces personnes pour leur parler de l’évangile. La moisson est grande, il y a peu d’ouvriers, nous devons prier le Maître de la moisson pour qu’il envoie des ouvriers dans sa moisson. Christ a besoin de nous.
La deuxième dimension dans ce verset est que Jésus viendra pour la moisson finale. Cette moisson concerne d’une part ceux qui ont été sauvés pour le royaume et d’autre part les impies.
Nous devons nous focaliser sur la vérité que Jésus va venir moissonner les rachetés et les amener dans son royaume.
En considérant le travail des paysans, on en voit, par exemple pour ceux qui cultivent le riz, que la fin de leurs travaux est marquée par une moisson joyeuse.
Jésus oriente son discours sur les grains qui ont blanchi. Mais le contexte suggère qu’il y a des graines à cueillir pour la moisson. La graine a un cycle de vie : elle doit pousser jusqu’à atteindre un certain niveau, grandir à une certaine taille. Si la tige reste droite quand le grain est formé, cela veut dire que le cocon ou glumes est vide. C’est pourquoi le cultivateur cherche un sol riche et bien arrosé pour planter la graine.
Le temps change le grain qui devient lourd et brunit. Ensuite, il sèche et est cueilli. Les graines que l’on cueille sont identiques à la graine qu’on a semée. Les moissonneurs viennent moissonner. Mais quel a été le prix à payer ? La graine doit accepter de puiser l’eau de la tige ; de même, le chrétien doit tirer sa nourriture de la parole de Dieu ou il sèche. Si au lieu de se courber la tige reste droite, on considère qu’elle est vide, elle est alors coupée et jetée au feu.
Le chrétien doit étudier la parole de Dieu, se laisser gonfler par le Saint-Esprit pour produire.
Le plus difficile pour la graine c’est ce qui vient après, les pluies diminuent, le soleil brûle, le vent souffle et courbe la tige. Mais ces choses servent au durcissement de la graine. Ces éléments, soleil et vent, viennent en fait aider la graine à devenir mangeable. Les intempéries arrivent pour faire souffrir la graine sont au contraire une bénédiction pour qu’a la récolte le paysan puisse mieux récolter.
Dieu a un champ. Lorsque Jésus dit que les champs blanchissent pour la moisson, il veut attirer notre regard sur l’évangélisation mais surtout sur le fait qu’il revient bientôt. (Apocalypse 14 :14-16) Cette personne citée dans Matthieu 24 :30 et Daniel 7 :13 n’est autre que Jésus qui vient moissonner.
Deux éléments apparaissent dans le discours de Jésus : la moisson des justes et aussi la moisson des injustes. Il vient moissonner parce que le champ a blanchi. Les justes pour la vie éternelle, les injustes pour le feu éternel.
Ces grains ont été exposés au soleil et au vent ; la souffrance, les épreuves, les tribulations.
Bien que nous ne soyons pas encore au temps de la grande tribulation, le Seigneur veut que nous comprenions que le caractère difficile de la marche fait partie des étapes de la marche. Ces épreuves servent à nous préparer pour la moisson. Il y a un faux évangile qui prêche que l’on ne connaîtra pas de problème quand on prie.
Satan vient comme le soleil et le vent qui brûlent pour préparer la souffrance. Le seigneur veut nous faire comprendre que les caractères négatives nous prouvent que la moisson est belle et bien proche. Ces épreuves sont juste de canal par le quel tu toucheras ta réussite (1 pierre 2 :4). La graine que tu es va blanchir par rapport à ces obstacles.
En supportant ces choses nous deviendrons mûrs. Nous devons nous encourager mutuellement. Il faut garder l’espérance qu’il y a un temps de moisson à venir, une période qui réjouit le cœur de Dieu.
Le contexte mondial est celui de la réalité du blanchiment des champs. Quel que soit le pays, les choses vont mal sur le plan économique, politique, social, presque partout. Tous les indicateurs sont au rouge ou à l’orange. La crise, l’insécurité frappe. A côté de cela, nous avons l’état de l’église qui laisse perplexe : la vérité et l’amour perdent leur place. Les fausses prophéties détruisent l’église. Les gens veulent occuper des positions alors qu’ils sont disqualifiés. Ceci est une réalité de la fin des temps.
Plusieurs, au lieu de placer leur confiance en Dieu, se laissent avaler par le système. On dit que si l’on ne marche pas dans la corruption on n’aura pas de contrat, pas d’emploi, pas d’enrichissement… et l’on préfère la corruption, à la justice. On oublie que les obstacles que l’on rencontre sont en réalité le soleil et le vent qui viennent nous préparer à la moisson. Cela devrait nous rattacher au cep qui est Jésus.
Certains disent que 4 mois, c’est beaucoup, pourtant Jésus dit « levez les yeux et regardez comme les champs blanchissent déjà ».
En parlant du chiffre 666, certains évangéliques proposent les schéma suivant : enlèvement de l’Eglise, le règne de mille ans, le retour sur terre et la grande tribulation et pendant ce temps le numéro 666 sera imposé. Ensuite le retour de l’Eglise et fin de l’antichrist. D’autres évangéliques pensent que nous allons passer un moment dans la tribulation avant l’enlèvement. Retenons cependant que même si l’Eglise va passer un moment dans le règne de l’antichrist, ce qui est important c’est d’être enlevé pour régner avec l’Agneau.
Le concept 666 n’est pas forcément un chiffre mais plutôt un système dont le fondement existe déjà Le système mondial qui sévit aujourd’hui dit que pour obtenir un avantage, il faut donner quelque chose. Cet esprit est déjà à l’œuvre et recrute ses membres aujourd’hui. Ils forment des esclaves du système.
Si nous ne résistons pas aujourd’hui, comment résisterons-nous après l’enlèvement de l’Eglise lorsque le Saint-Esprit ne sera plus là ? Plus le système durcit, plus on en devient esclave. Se retirer du système a un prix à payer. Il faut que la graine gonfle, durcisse et blanchisse. Le système que le monde nous impose aujourd’hui demande que chacun se définisse.
Les espèces sonnantes et trébuchantes font un joli bruit mais c’est un véritable désastre si cela n’est pas passé par la ligne de l’intégrité.
Si le Seigneur permet que l’on parle de ces choses, c’est parce qu’on a la possibilité de quitter le système alors que le Saint-Esprit est là pour aider ceux qui veulent et acceptent de le faire. Jésus dit « vous dites dans 4 mois, mais je dis levez les yeux maintenant et regardez ». Il faut regarder à l’Eternel et non pas aux pertes apparentes des avantages de ce monde.
Il y a beaucoup de blocages, mais on peut réussir et on va réussir parce que Dieu est avec nous. Nous ne sommes pas obligés d’accepter le système de 666 qui sévit autour de nous. Le prophète Elie a prophétisé qu’il n’y aurait pas de pluie sinon à sa parole. En ce moment-là, lui-même vivait en Israël, il a aussi souffert de cette sécheresse. Dieu l’a ensuite conduit au torrent et chez la veuve de Sarepta. Il n’a pas eu à manger du beurre mais l’eau du torrent et le pain des corbeaux. Si nous choisissons de souffrir, Dieu va nous prendre en charge.
Le moissonneur va descendre avec sa faucille pour moissonner. L’esprit du 666 est déjà à l’œuvre, il fait mal, pourtant la grande tribulation n’est pas encore arrivée. Nous centrer sur la parole de Dieu nous fera grandir spirituellement.
Point de décision
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