CEF La Banniere

La foi de Ruth et la grâce de Dieu

Ce passage dresse le bilan de 10 années passées par Naomie au pays de Moab avant de retourner à Bethléem. Elle s’y était rendue avec son mari et ses deux fils pour échapper à la famine qui frappait la ville.

Ce bilan est négatif. Naomie retourne au pays de Juda avec sa belle-fille Ruth, la Moabite. Elle avait quitté le pays de Juda dans l’abondance, quoiqu’il y ait la famine. Bethléem était la maison de pain.
Le pays de Juda avait passé des moments difficiles à cause des comportements que Dieu n’approuvait pas. Pour y échapper, la famille juive se rend à Moab, le pays maudit.
Après tout, Naomie prend la courageuse décision de retourner dans son pays. Cette décision est d’autant plus courageuse que nous savons comment se comportent ceux qui émigrent après avoir été désillusionnés par la réalité du pays d’exil. Beaucoup ont honte de rentrer bredouilles dans leur pays d’origine et acceptent de continuer à souffrir. Il n’en a pas été le cas de Naomie.
Nombreux sont ceux qui quittent Dieu à cause des souffrances, ils préfèrent demeurer loin de Dieu en dépit des sombres situations qu’ils vivent. Alors qu’il importe de prendre la décision de rentrer vers le Père.
L’acte de Naomie rappelle celui du fils prodigue qui a pris la bonne décision de braver la honte pour rentrer dans la maison paternelle après avoir dilapidé dans la débauche tous les biens qu’il avait réclamés à son père.
Au moment de rentrer au pays de Juda, Naomie presse ses deux belles-filles de retourner chacune dans la maison de son père parce qu’ayant tout perdu, elle n’a plus de ressource pour leur donner un avenir. Orpah se rend à ses arguments et accepte de s’en aller, mais Ruth refuse de laisser sa belle-mère (verset 16).
En ces derniers jours de 2018, comme Naomie, certains parmi nous ont peut-être déjà fait le bilan de l’année en comptant les échecs accumulés dans leur vie. C’est peut-être un bilan négatif: la guérison attendue n’est pas venue, la promesse de promotion ou d’une quelconque bénédiction espérée ne s’est pas réalisée.
Ruth a vu ce que les autres ne pouvaient voir et refusé de rester à Moab, ce pays maudit. Elle attache son destin désormais à Naomie et au Dieu de Naomie, abandonnant les idoles de Moab. Elle a manifesté de la foi.
Nombreux en faisant le bilan de l’année 2018, ils se disent déçus car les attentes sont de loin être réalisées. Mais la question qui se pose est pourquoi certains s’attachent encore à ce Dieu.

Puisse Dieu nous donner les yeux de la foi pour voir au-delà de nos échecs les bénédictions qu’il y a à s’attacher à Dieu.

Les yeux de la foi ont permis à Ruth d’opter pour la bonne part en choisissant la vérité à la réalité. En effet, la vérité est que s’attacher au Dieu de Naomie était opté pour la vie.
Vous vous êtes convertis à Dieu en abandonnant les idoles. (1 Thessaloniciens 1:9). On ne peut pas dire que l’on suit Dieu et rester attaché aux idoles.
En suivant Naomie, Ruth ne savait pas ce qui l’attendait là bas. Elle se rend dans un pays étranger. Voilà une étrangère aux côtés d’une vieille dépourvue et qui ne donne aucune perspective d’amélioration.
Ruth n’a pas seulement vu Naomie, mais elle a regardé au Dieu de Naomie. Par cet acte, Ruth est devenue partie du peuple de Dieu.
Finalement, elles ont été bénies toutes les deux. Parce qu’elles sont arrivées à Juda au moment de la moisson. Dieu avait visité son peuple par le pain.
Si nous rentrons vers Dieu, nous rencontrerons sa bénédiction. Notre décision d’abandonner les idoles nous amènera à la jouissance des bénédictions de Dieu.
Le fils prodigue s’était rendu loin de sa terre. A son retour, le père l’a reçu les bras ouverts alors que son propre calcul se limitait à retrouver même une place de mercenaire dans la maison de son père.
Abraham a obéi à Dieu en lui faisant totalement confiance. Il a quitté son pays, sa patrie et la maison de son père pour aller vers l’inconnu en se basant seulement sur la parole de Dieu.
Comment prions-nous? La prière qui touche de cœur de Dieu ne le laisse pas indifférent. Il dit à Elie: « va te présenter devant Achab, je vais faire pleuvoir ». Le prophète va voir le roi et lui dit « roi, monte, mange et bois car il se fait entendre un bruit de pluie. Elie n’avait pas vu la pluie mais il l’a annoncée sur la parole de Dieu. Ensuite, il est allé attendre la pluie dans la prière. La pluie n’est pas tombée aussitôt. Elie a envoyé son serviteur vérifier jusqu’à six sans qu’il n’y ait ni signe ni bruit de pluie. Mais à la septième fois, il y avait un petit nuage comme la paume de la main. Un petit nuage qui a grossi jusqu’à devenir une grosse pluie. Et alors, les choses se sont précisées.

C’est bien de prendre la décision de se lever et aller vers Dieu, mais c’est surtout mieux d’appliquer notre foi à ce Dieu. Avoir la foi en Dieu implique ou nous oblige de prier avec persévérance afin de voir la promesse de Dieu s’accomplir.

Dieu ne manque pas à ses engagements pourvu que nous lui fassions confiance en plaçant notre foi en sa parole (promesse).
Rien n’est perdu pour nous. Par la foi, nous pouvons obtenir la bénédiction promise.
Point de décision
Si nous pouvons vous aider à avancer dans la voie de Dieu par la prière ou les conseils tirés de la Parole de Dieu, veuillez nous contacter au Centre Evangélique Francophone La Bannière sis Avenue Essandja n°12-14 (en face de l’Hôtel Phénix), Bon Marché, Commune de Barumbu.
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