Les médecins savent bien ce qu’est un check-up. C’est un examen médical, un contrôle de vérification pour voir l’état de santé d’un individu. Quand on parle de check-up spirituel, c’est aussi un examen de notre état spirituel.
Les gens font le check-up pour savoir s’ils sont en bonne santé. Les chrétiens aussi devons nous examiner pour voir si notre santé spirituelle est bonne. On peut venir à l’église, louer, chanter c’est bien, mais quel est notre état spirituel ?
La santé spirituelle découle de la repentance.
La repentance
C’est le message négligé aujourd’hui par les prédicateurs modernes. Une doctrine mal comprise par les fidèles aujourd’hui. Pourtant, elle traverse toute la bible, de Genèse à Apocalypse. Dans l’Ancien Testament, les prophètes ont prêché la repentance ; dans le Nouveau Testament, Jean-Baptiste a prêché la repentance pour introduire le ministère de Jésus (Matthieu 3 :2), Jésus lui-même a prêché ce même message de repentance en disant au tout début de son ministère : « le temps est accompli, repentez-vous et croyez en la bonne nouvelle » (Marc 1 :15) ; les apôtres aussi ont prêché la repentance (Actes 2: 38).
Repentance, qu’est-ce ? Il s’agit de faire tout simplement un demi-tour et non pas un tour complet comme le font souvent les gens.
Quand on est repenti, on doit marcher dans le sens opposé de celui qu’on suivait, changer absolument de direction.
Malheureusement, les gens viennent dans nos églises écouter la parole, ils sont touchés mais repartent pour reproduire les mêmes actes qu’avant.
La repentance produit une vie nouvelle. Le chrétien devient nouvelle créature, comme une chenille qui change de nature pour devenir un papillon, plus beau qu’avant, contrairement au serpent qui change de peau sans changer sa nature. Il a juste une nouvelle peau qui brille, mais demeure aussi dangereux qu’avant.
Le passage montre que la repentance authentique produit des fruits. Chacun peut faire le check-up spirituel pour voir si sa repentance a produit. Il y en a plusieurs, mais nous en relevons quatre :
1. L’abaissement
Les Juifs avaient habitude de dire : « Nous avons Abraham pour père, le salut est assuré pour nous ». Ils faisaient ainsi preuve de prétention, d’orgueil, de suffisance. Jean-Baptiste leur recommandait de bannir l’orgueil.
En réalité, ces Juifs ne suivaient même pas la conduite d’Abraham mais se frappaient la poitrine d’être ses enfants. Lorsque Jésus leur dit que la vérité les franchirait (en Jean 8 :32), ils lui répondent : « Nous ne fûmes jamais esclaves de personne » (Jean 8 :33). Ils oublient qu’ils avaient déjà été esclaves des Egyptiens, des Assyriens, des Perses, des Romains, etc. Quand on vit dans le péché, on est oblitérés, aveuglés, on oublie tout.
Ils mémorisaient l’Ancien testament, mais ça ne veut rien dire parce que leurs actes ne reflétaient pas la vie de ceux qui connaissent la loi de Dieu.
Ce qui est important, ce n’est pas une connaissance des textes sacrés, mais il faut une connaissance pratique de Dieu.
Nous aussi, aujourd’hui, nous disons « je suis pentecôtiste, je prie à La Borne, ou à La Bannière ou encore que je des Assemblées de Dieu », la question qui se pose à nous : « est-ce que nous produisons des fruits dignes de la repentance ? » Mais très souvent, on se réclame de Jésus et on mène une vie sale et sordide, on méprise ce que Jésus commande.
Aujourd’hui beaucoup sont comme des auditeurs de Jean-Baptiste. Jean-Baptiste était le précurseur de Jésus. Il était venu baliser le chemin du Seigneur. Il disait « toute colline sera abaissée, toute vallée sera comblée, … ». C’est la description de la mission de Jésus. Et quand Jésus arrive, il abaisse les collines… dans le but d’apporter le salut de Dieu. Mais après, il présente le check-up spirituel.
On peut avoir le salut de Dieu, mais il faut faire le check-up spirituel.
Paul recommande que l’humilité nous fasse regarder les autres comme étant supérieurs à nous-mêmes.
Dans ce passage de Luc 3 sous examen, les versets 15 et 16, on voit que tous se demandaient si Jean n’était pas le Christ, mais il répondit « je ne suis pas le Christ, je ne suis même pas digne de délier la courroie de ses souliers ». Sa modestie était remarquable. Il savait qu’il était serviteur et avait son maître. Aujourd’hui, les hommes de Dieu ont pris la place du Seigneur : ils tiennent des meetings et proclament « venez à moi, vous serez sauvés… »
2. La charité
C’est l’amour de l’autre, du prochain. La foule interrogeait ; que devons-nous faire ? « Que celui qui a deux tuniques partage, pareil pour celui qui la nourriture » (Luc 3 : 10-11).
Il faut bannir l’égoïsme et aimer au-delà de la normale, c’est-à-dire aimer celui qui ne vous aime pas, qui n’est pas aimable. (Matthieu 16 :43-46)
3. L’honnêteté (Luc 3 : 12-13)
« N’exigez rien au-delà de ce qui vous est ordonné ». Comme ils passaient généralement pour des escrocs, les publicains avaient à faire l’effort de s’amender. Jésus insiste sur la justice et veut que la justice de ceux qui le suivent doit surpasser celle des Pharisiens et des scribes (Matthieu 16 :20). Nous devons être justes par rapport aux engagements.
Dans un conflit, on peut chercher des avocats pour nous défendre et des juges pour trancher, mais le plus grand juge c’est notre conscience.
Le chrétien doit savoir pratiquer la justice, et éviter que sa conscience le condamne.
4. Une vie d’intégrité (Luc 3 :14)
L’intégrité est la qualité d’une personne qui ne se laisse pas corrompre, l’absence de mauvaise intention.
Joseph était intègre dans la maison de Potiphar parce qu’il craignait Dieu. Aujourd’hui, il n’y a pas d’intégrité sur la place publique. Quand on est intègre, on est loyal.
Si on mène une vie d’intégrité, le Grand Maître jettera un regard favorable sur nous et nous récompensera.
Nous devons savoir que la pratique de ces vertus ne sauve pas. Elles ne sont que les signes extérieurs qui indiquent que nos cœurs sont passés par la repentance. Si ces choses sont en nous, Jésus vient aplanir les collines et les montagnes, combler les vallées et nous pouvons mener une vie chrétienne qui glorifie son nom.
Point de décision
Si nous pouvons vous aider à avancer dans la voie de Dieu par la prière ou les conseils tirés de la Parole de Dieu, veuillez nous contacter au Centre Evangélique Francophone La Bannière sis Avenue Essandja n°12-14 (en face de l’Hôtel Phénix), Bon Marché, Commune de Barumbu.
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