Nous allons parler aujourd’hui de la pâque dans l’Ancien et dans le Nouveau testament. Mais Que signifie d’abord le mot pâque ?
Il vient du terme Pasqua ou Pasco signifie « passer outre, sauter ». Dans Exode 12 :13 la bible dit que cette nuit-là, ceux qui appliquaient le sang sur les linteaux de leurs portes étaient épargnés. Lorsque l’ange destructeur passait, il voyait le sang, il sautait et aller là où il n’y en avait pas pour tuer tous les premiers-nés. Ils étaient donc protégés, sauvés.
En analysant la pâque dans l’Ancien testament et dans le Nouveau testament, nous notons des ressemblances ou des points communs : Dans les deux pâques, on parle de l’agneau, du sang, de la mort, de la délivrance et, enfin, de la victoire.
Mais que s’est-il passé dans l’Ancien testament, dans le Nouveau testament ; et quelles leçons devons-nous-en tirer aujourd’hui ?
1. La pâque dans l’Ancien testament
Les enfants d’Israël étaient sous le joug de Pharaon, des Égyptiens, soumis à des travaux forcés tel que nous le voyons dans Exode 12 :8. La main des Égyptiens pesait sur les Israélites. Quand le pharaon qui avait connu joseph mourut, son successeur s’est mis à maltraiter les Israélites car ils étaient un peuple puissant, intelligent, un peuple qui se distinguait du peuple d’Egypte.
Ils habitaient Goshen, une terre fertile, et là à Goshen, il y avait de la lumière lorsqu’il n’y avait que des ténèbres dans toute l’Egypte. Quand il y avait des plaies, elles ne frappaient que les Égyptiens et les Israélites étaient délivrés. Ce peuple faisait peur à l’Egypte.
C’est donc pour freiner leur élan, qu’ils ont été soumis aux travaux forcés, à des choses pénibles. On tuait tous les enfants mâles des Israélites. Et pendant que Pharaon maltraitait le peuple de Dieu, Dieu lui, leur préparait un libérateur qui était Moïse.
Frères et sœurs, alors que tu cries, tu souffres, et que tu te poses des questions, Dieu a un plan pour toi ! Un plan de bonheur et de paix pour ta vie.
Sur ordre de Dieu à Moïse, chaque famille israélite devait offrir un agneau en sacrifice et appliquer le sang sur le linteau de sa maison, en vue d’être protégée lors du passage de l’ange destructeur ou l’ange exterminateur. C’est ce que nous dit Exode 12 :23 ; Ce sang devait servir de protection, il devait sauver le peuple de Dieu ! il fallait ce sang absolument. Et cet agneau devait être consommé en entier avec des herbes amères, cela signifie que nous devons aimer toute la parole de Dieu dans son entièreté, même les parties amères.
Nous devons accepter tout le conseil de Dieu ! Certains ont des préférences alors que nous sommes appelés à aimer tout le conseil de Dieu, même les parties que Nous ne comprenons pas ou qui semblent nous déranger.
Après s’en est suivie la mort des premiers-nés des Égyptiens et même de leurs animaux. Nous le voyons dans Exode 12 :29, Dieu est merveilleux, il commence par Pharaon qui est assis sur son trône, il bouscule son trône, il le dérange !
Dieu est celui qui dérange les trônes de ce monde.
Pharaon regretta le départ des Israélites et se mit à les poursuivre, et c’est face à la mer rouge que la victoire fut totale, lorsque l’armée de pharaon fut engloutie par les eaux (Exode 14 :23).
Dieu est un grand stratège !
Nous voyons la stratégie de Dieu quand pharaon se rend compte qu’il a perdu une main-d’œuvre importante, il leva les yeux et les vit partir, il se précipita pour les rattraper mais c’était trop tard. Dieu avait commencé à les gêner… Il a gêné les roues de leurs chars ; ils ne pouvaient plus avancer comme il fallait. Et la nuée qui précédait les enfants d’Israël avait fait marche arrière pour s’interposer entre les enfants d’Israël et les Égyptiens. Du côté des Égyptiens, il y avait l’obscurité et du côté des enfants d’Israël, il y avait la lumière !
Nous avons un Dieu merveilleux qui sait établir la différence entre ceux qui lui appartiennent et ceux qui ne lui appartiennent pas !
Et les enfants d’Israël sont passés à travers la mer rouge à pieds secs et à bras étendus. Par la suite, les Égyptiens ont voulu faire la même chose, et ils ont été engloutis, battus à plate couture par le Dieu des Israélites. Dieu a des stratégies, Il a des méthodes.
2. La pâques dans le Nouveau testament
Jésus- Christ et ses disciples ont célébré la Pâque selon l’ancien testament tel que nous l’avons lu dans marc 14 :12-13 : « S’il y a un maître, il y a un plus grand maître ! » Il donne des directives précises à ses deux disciples. Jésus a donc célébré la pâque selon l’ancien testament et c’est pendant cette période pascale que Jésus, l’agneau de Dieu, fut mis à mort. Jésus a choisi de mourir pendant période pascale, quelle coïncidence !
L’humanité toute entière était sous le joug de Satan, sous le joug du diable, l’homme était incapable de se libérer lui-même et pendant que le diable faisait ses ravages. Mais Dieu préparait un autre libérateur, qui est plus que Moïse, Jésus-Christ !
L’agneau de Dieu qui est mort en sacrifice pour tous les hommes.
Jésus est mort pour nous, Il est mort pour tout le monde mais plusieurs ne bénéficient pas des acquis de la croix car ils refusent d’accepter celui qui est mort à la croix pour eux. Il a versé son sang. Dans l’Ancien testament, c’était le sang d’un agneau sans tache, dans le nouveau testament, l’agneau de Dieu qui est sans tache en qui on n’a point trouvé de péché, c’est Jésus.
Son sang a coulé, son corps a été déchiqueté et son sang nous protège contre les puissances du mal, son sang est notre bouclier, son sang est notre couverture, et ce sang nous purifie aussi de toute iniquité.
Dans 1 jean 1 :7, nous voyons que son sang sert à nous purifier de tout péché. Non seulement il est une couverture, mais aussi une protection pour nous, il nous purifie aussi de nos péchés.
La mort de Jésus est aussi un acte déclencheur de la délivrance de l’humanité toute entière, comme la mort de l’agneau pascal était un acte déclencheur de la délivrance de tout Israël de l’Egypte. De même la mort de Jésus, fils de Dieu, l’Agneau de Dieu, sur la croix était un acte déclencheur de la délivrance de toute l’humanité du joug satanique.
Satan et les démons n’ont aucune puissance sur nous, enfants de Dieu !
Nous sommes délivrés du péché,
Le péché peut arriver accidentellement mais ne peut pas se concevoir dans la vie des enfants de Dieu. Il y a la délivrance de la maladie dans la mort de Jésus
Nous célébrons la délivrance du peuple de Dieu ! Nous avons aussi la délivrance de la mort. La mort est le dernier ennemi et Jésus nous en a délivré. En tant qu’enfant de Dieu, si nous mourons, nous sommes délivrés et nous mourrons en paix parce que le Seigneur est passé par là et nous a ouvert la route. Il a frayé le chemin ; C’est maintenant pour nous une promotion, la mort, c’est le changement de compartiment. Nous sommes promus à un bel avenir, nous allons près du Seigneur, là où il y a la gloire.
Avec la mort et la résurrection de Jésus, la victoire est totale pour les enfants de Dieu.
Autant Jésus a vaincu la mort, Il a vaincu la tombe, autant Il nous donne la victoire sur la mort, sur les ténèbres, sur la tombe. Jésus est vainqueur et puisqu’il a vaincu, il nous rend vainqueurs !
3. Les leçons à retenir aujourd’hui
Elles sont nombreuses mais nous en avons retenu 3 :
- la réconciliation
L’homme a été créé pur, sans maladie et il y a eu la rébellion de l’homme. Il a choisi de se rebeller de son créateur, Mais en Jésus, il y a la réconciliation avec le père ! Christ est mort pour nous réconcilier avec le Père et avec lui-même. La bible nous en parle dans Romains 5 :10. Gloire à Jésus ! Nous avons la réconciliation. Peut-être vous êtes-vous révolté mais christ vous tend la main en ce jour de pâque afin de vous réconcilier avec le père, pour votre bonheur terrestre et éternel ;
- la délivrance est encore possible !
La délivrance de la maladie, de la souffrance, du joug. Elle est encore possible. Comme le peuple d’Israël était délivré du joug pharaonien, le peuple de Dieu est délivré du joug satanique. La bible nous donne plusieurs exemples que nous pouvons citer :
– Le fou de Gadara (Marc 5 :1-20)
Cet homme était indomptable, il se faisait du mal, il avait élu domicile dans les montagnes et les tombes. Nul ne pouvait le dompter, seul le Seigneur Jésus l’a fait. Jésus a délivré ce fou de Gadara et ceux qui l’avaient connu dans sa folie l’ont vu assis, vêtu et dans son bon sens.
Le Seigneur peut vous faire asseoir, vêtir et donner un sens à votre vie.
Il peut vous délivrer même là où vous êtes car sa main n’est pas courte pour nous toucher, seul nos péchés mettent une barrière. La délivrance est encore possible.
– Bartimée (Marc 10)
Cet homme qui était assis au bord du chemin et ayant entendu parler de Jésus qui passait, s’est mis à crier et Jésus s’est arrêté. Jésus s’arrête quand nous crions à lui ! Il s’est arrêté et a redonné la vue à cet homme.
– La femme à la perte de sang
Que dire de cette femme à la perte de sang qui avait vécu pendant 12 ans dans sa situation. Voyant passer Jésus, sa foi l’a poussée à toucher le bord de son vêtement. Quel risque alors qu’elle était impure ! Il vous sera fait selon votre foi aussi ! La délivrance est encore possible aujourd’hui que nous célébrons pâque ;
- la victoire est acquise et certaine pour quiconque appartient au Seigneur
Dans Romains 8 :31-37, Il y a là cinq questions qui sont posées. Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimé. Il y a la victoire ! En Christ relève la tête.
En définitive la pâque, c’est la réconciliation avec Dieu au travers du sacrifice de Jésus, La pâque, c’est le symbole de notre liberté spirituelle. Et enfin, C’est la célébration de la victoire du peuple de Dieu sur les ennemis visibles et invisibles.
Point de décision
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