À l’heure de l’épreuve et en tant que chrétien nous ne devons pas oublier qu’il y a à notre disposition une grande ressource : Dieu. Dieu est notre haute retraite.
Face aux eaux écumantes et mugissantes du jugement, Dieu rappelle qu’il y a un fleuve de grâce dont les eaux se rependant en ruisseaux généreux, c’est-à-dire en multiples manifestations qui réjouissent la cité de Dieu et ceux qui y trouvent refuge. N’oublions pas que nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde. Notre cité est là-haut. Ce message se répartit en deux points et ces 2 points sous forme de questions :
1.Que trouvons-nous dans cette haute retraite ?
Au regard de ce passage, on nous parle d’un fleuve, donc dans notre haute retraite, nous trouvons un fleuve ; un fleuve de vie. L’état de santé qu’il y a dans et autour de ce fleuve, montre qu’il y a la vie, la guérison et la provision. C’est un fleuve purificateur parce que quand il entre en contact avec la mer, il assainit tout. C’est le rôle que joue la parole de Dieu lorsque nous la recevons dans nos vies. Cette parole vient nous purifier, nous enseigner. Dans Jean 15 : 3 : « Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée ». Jésus est cette parole faite chair. Et cette parole est la vie;
Dans Jean 14 : 6 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. ». Il est la vie, Il est comme ce fleuve qui communique la vie, puis dans 1 jean 5 : 11-12 : « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. 12 Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie ».
Cette vie est une personne, c’est Jésus. Cette vie, c’est la parole de Dieu.
Et ça, c’est la vie de qualité, cette vie qui n’est pas seulement terrestre, elle va au-delà d’ici-bas. Elle est aussi céleste. C’est une vie après la mort aussi. Donc, c’est un fleuve de vie, c’est aussi un fleuve de guérison et de provision. Nous l’avons vu que dans ce fleuve, il y a beaucoup de poissons, c’est-à-dire, il y a à manger, il y a la guérison, il y a la provision. Dans Ézéchiel 14 : 12 ; Puis dans Ésaïe 53 : 5 : « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. ». Donc ce fleuve est l’image de Jésus-Christ. En Jésus, nous avons la guérison, des provisions. Il est celui qui pourvoit à nos besoins. Nous avons l’exemple de cette femme à la perte de sang dans Matthieu 8, cette femme consultait beaucoup de gens et des médecins sans qu’elle ne soit guérie, mais quand elle a entendu parler de Jésus, la vie personnifiée, elle est venue, elle a touché le pan de son vêtement et la vie est entrée en elle.
Nous avons aussi le cas de ce fils, de la veuve de Naïn dans Luc 7 : 11-17 : cette veuve, tout ce qu’elle avait de précieux, de valable, c’était son fils unique. Une veuve en général, n’a rien, elle est dépouillée de tout. Et son seul héritage, son fils venait de mourir. Quelle perte.
Seul Jésus peut nous donner ce que nous avons perdu.
Cette femme allait avec une foule pour enterrer son fils, il y avait une foule, un cortège accompagnait un mort, mais de l’autre côté, il y avait un autre cortège royal, avec un autre fils unique dans ce cortège vital. Les 2 cortèges se sont retrouvés : le fils unique du cortège vital, Jésus, a touché le cercueil du cortège de la mort et a demandé au jeune homme de se lever. Qui peut dire de telles choses, qui peut commander aux morts de se lever ? si ce n’est le créateur, Jésus. Jésus a communiqué la vie à ce jeune homme mort ; S’il l’a fait pour ce jeune, il peut donc tout faire, guérir, consoler, nous aider dans des situations difficiles, donner la paix dans la souffrance, te donner ce dont tu as besoin par ce qu’il fait la différence ; c’est lui le fleuve de guérison, de provision, il est le fleuve de grâce.
Nous recevons tout par grâce. Le salut, la guérison, etc.……
C’est un fleuve de grâce rependant ses divers ruisseaux c’est-à-dire, ses multiples manifestations ; c’est un fleuve de paix, Jésus est le prince de paix. Dans Jean 14 : 27 : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. ».
En ce moment de confinement, es-tu troublé ? est-ce que tu t’alarmes ? Jésus est le prince de paix, il peut te donner la paix même dans la souffrance.
2. Quel est l’impact de ce fleuve dans la vie du croyant ?
Il est un fleuve dont l’impact réjouit la cité de Dieu, son sanctuaire. Dieu est au milieu d’elle et n’est point ébranlé et Dieu l’a secouru dès l’aube du matin. Ce fleuve te permet de devenir un canal de bénédiction pour les autres et dans l’œuvre du seigneur. Dans Jean 7 :37-39 : « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. 38 Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. 39 Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.» Il dit cela de l’esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient. Combien de gens ont soif aujourd’hui, de sante, de paix, de vie de qualité, de beaucoup de choses, etc.
L’eau naturelle peut étancher la soif physique, la boisson peut étancher la soif à un certain moment, mais il y a cette soif spirituelle qui est toujours là. Et cette soif ne peut être étanchée que par Jésus, lui qui est la source d’eau vive.
Et il nous adresse une invitation solennelle, si quelqu’un a soif qu’il aille à lui et qu’il boive.
Jésus met à notre disposition une eau gratuite, une eau qui dépasse toutes les autres que nous buvons : une eau de vie.
Et il ajoute, celui qui croit en moi, des fleuves d’eaux couleront de son sein. Quand on boit à la source, on devient aussi une source. Jésus la source, fait de nous des sources de bénédictions, des canaux de bénédictions. Lorsque nous buvons à sa source, nous pouvons aussi donner, dégager l’eau et étancher les autres.
Un enfant de Dieu apporte la paix là où il est. Partout où il passe, il apporte la grâce de Dieu. Il apporte la bénédiction du Seigneur.
Ceux qui font de Dieu leur haute retraite ont le privilège de jouir de ce fleuve rependant des ruisseaux, c’est-à-dire des multiples manifestations. Nous sommes en un temps de confinement pour notre bien et celui des autres aussi, ce confinement ressemble à plusieurs choses, à la prison de Potiphar pour Joseph, à l’arche de Noé, à la chambre de Daniel, et enfin à la chambre haute pour les disciples pour le jour de la pentecôte.
Il y a des moments où Dieu nous met à part pour manifester sa gloire, pour nous enseigner, faire de nous des canaux de bénédictions pour lui et ce n’est pas une perte de temps.
Point de décision
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