CEF La Banniere

La vigilance

La vigilance est une attention soutenue à veiller sur quelqu’un ou quelque chose ; c’est une surveillance attentive, sans défaillance. Mais souvent, certaines personnes manquent de vigilance.

En tant qu’enfants de Dieu, nous devons redoubler de vigilance. Il faut la vigilance vis-à-vis de soi-même, la vigilance vis-à-vis de sa famille et la vigilance vis à vis des autres.

1. La vigilance vis à vis de soi-même

Très souvent, on regarde et on commente ce qui ne va pas chez l’autre. Mais on oublie qu’on fait les mêmes choses qu’on reproche aux autres. Les enfants d’Israël ont été sous la nuée ; ils sont passés au travers de la mer.
On peut dire qu’ils étaient « spirituels« . Ils sont passés au travers de la mer, expérimenté un grand miracle jamais vécu. Donc ils avaient des raisons de craindre Dieu. Mais la plupart d’entre eux ne furent pas trouvés agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert.

Qu’est-ce qu’ils faisaient pour ainsi mourir ?
Ils devenaient idolâtres ; ils se livraient à l’impudicité ; ils tentaient le Seigneur et ils murmuraient.

Aujourd’hui, les gens fréquentent des églises mais ils sont comme des païens. Ils s’adorent eux-mêmes;

Les gens sont dans l’occultisme, se livrent à l’ivresse, à la débauche et fréquentent en même temps les églises. Certains adorent l’argent ou les plaisirs de la terre.

Les chrétiens oublient souvent « les grands péchés » mais s’adonnent aux « petits »: on prend le papier du bureau, on se laisse aller à un petit mensonge.

Nous devons faire attention aux œuvres de la chair décrites dans Galates 5 : 19-21 : « Or les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables… ». Voir aussi Ephésiens 4 : 25-29
Il faut veiller sur notre spiritualité, c’est-à-dire sur notre vie de prière, de méditation de la Parole de Dieu et de sanctification. Ceci nous fait grandir dans le Seigneur selon 2 Pierre 3 : 18.

Il faut veiller sur notre comportement, sur notre langage, sur notre travail, sur nos compagnies de tous les jours (Ps 1 : 1-3 ; 1 Cor 15 : 33). Bref, nous devons veiller sur notre communion avec Dieu (Héb.12 : 14). Il faut éviter même les petits péchés.

Un petit péché peut faire beaucoup de mal.

L’illustration : une fourmi dans la narine de l’éléphant. La fin d’une chose vaut mieux que son commencement. La Bible dit : « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, a nous qui sommes parvenus à la fin des siècles ».
Dans Matthieu 7 : 3 – 5, Jésus dit : « Pourquoi vois-tu la paille qui dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère ».

2. La vigilance vis-à-vis de sa famille

Un chrétien ou une chrétienne doit être vigilant vis-à-vis des membres de sa famille. Il faut contrôler les émissions télévisées que les enfants peuvent regarder. Les amis des enfants doivent être connus des parents et appréciés par ces derniers.
Un jour, un enfant trop gâté par ses parents a vu le reflet du soleil dans le seau et a demandé à sa mère de lui donner le soleil. Comme la mère était incapable de lui donner le soleil, l’enfant a pleuré au point de tomber malade. Dans Pr 13 : 24, le sage dit : « Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger ».
Les amis du mari ou de la femme doivent être connus et appréciés aussi par les conjoints.

3. La vigilance vis-à-vis des autres

Si nous sommes vigilants vis-à-vis de nous-mêmes ; si nous sommes vigilants vis-à-vis des membres de nos familles, nous pouvons être vigilants vis-à-vis des autres c.à.d. au travail, au ministère, école etc… Etre vigilant vis à vis de l’autre, c’est l’avertir, le prévenir du danger et même lui parler de Christ. Noé était vigilant ; il disait aux autres pourquoi il fabriquait l’arche. Ezéchiel 3 : 17 déclare : « fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle sur la maison d’Israël, tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part. »
Nous sommes sentinelles les unes et des autres. Pour être une bonne sentinelle des autres il faut veiller sur soi-même d’abord. C’est pourquoi Mathieu 25 : 13 « veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour ni l’heure »

Les enfants d’Israël n’ont été vigilants et nombreux sont morts. Nous sommes appelés à la vigilance. Cette vigilance se situe à trois niveaux : la vigilance vis-à-vis de soi-même, la vigilance vis-à-vis de la famille, et la vigilance vis avis des autres. Sommes-nous vigilants ?

Point de décision

Si nous pouvons vous aider à avancer dans la voie de Dieu par la prière ou les conseils tirés de la Parole de Dieu, veuillez nous contacter au Centre Evangélique Francophone La Bannière sis Avenue Essandja n°12-14 (en face de l’Hôtel Phénix), Bon Marché, Commune de Barumbu.
Tél. +243 81 688 74 80 | contact@labanniere.org | www.labanniere.org | ceflabanniere (Page) | CEFlabanniere (Groupe)

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