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Les obstacles à l’avancement

Un personnage qui se trouve dans notre bible, Balaam, va nous enseigner ce matin sur l’attitude à avoir ou non dans notre vie et dans notre relation avec Dieu.

1. Sa vie

La Bible nous présente Balaam comme un devin, c’est-à-dire, un prophète selon l’entendement de l’Ancien testament du contexte de l’époque. Il avait une réputation et Balak, le roi de Moab, ennemi d’Israël le savait: celui que Balaam bénit est béni, est maudit celui qu’il maudit.

Parlant d’Abraham, Dieu dit « je bénirai celui qui te bénira et je maudirai celui que tu maudiras » (Genèse 12:3). Jésus ajoute dans le nouveau testament « Ce que vous lierez sur terre sera lié dans les cieux, ce que vous délierez sur la terre sera délié dans les cieux » (Matthieu 18:18).

Pour que Balaam maudisse ou bénisse, il devait avoir un pouvoir mais d’où provenait ce pouvoir? Il pouvait être païen. Il venait de Pethor en Mésopotamie, un pays des peuples idolâtres.

Dieu peut utiliser même un païen à l’avantage de son peuple.

Qui es-tu, Balaam? Nous avons ce genre de personnes dans l’Eglise d’aujourd’hui: des chrétiens charnels ou simplement des païens dans l’Eglise. Pourtant, ils connaissent parfois la bible mieux que les chrétiens véritables.

S’il était là ce matin, Balaam pouvait être païen ou chrétien charnel ou un chrétien. Mais il n’avait pas la crainte de Dieu.

Venir à l’Eglise, c’est bien mais développer une relation avec Dieu est encore meilleur!

Ainsi on fait tout ce que Dieu demande sans être poussé. C’est plus avantageux de développer la relation avec Dieu. Cela installe la crainte, le respect, la révérence que nous devons à Dieu.

Les exploits de Balaam devant Balak, le fait que Dieu lui parlait, il n’avait pas réalisé qu’il pouvait avancer encore. Païen, il pouvait se convertir; charnel il pouvait changer parce qu’il avait vécu une expérience inédite: entendre Dieu lui parler.

Combien avons-nous expérimenté la main de Dieu dans l’Eglise d’aujourd’hui! Tout ce que nous vivons au jour le jour, les grâces de chaque instant, c’est autant d’expériences avec Dieu. Mais ne faisons pas comme Balaam qui n’a pas voulu avancer parce que les présents de Balak l’avaient aveuglé (verset 7).

On le voit insister alors que Dieu lui avait interdit d’y aller. Lorsque l’Eternel lui dit qu’il pouvait partir, ce n’était qu’une volonté permissive assortie d’une condition: ne faire que ce que Dieu dirait. On le voit quand sur le chemin un ange lui apparaît et lui résiste. Il lui prévient même: « tu es sur un chemin de perdition », lui dit-il. Au lieu d’arrêter net et de retourner chez lui, ce devin s’en va quand même, alléché par « le salaire de l’iniquité » (2 Pierre 2:15-16). Arrivé chez Balak, il bénit trois fois Israël selon que Dieu lui avait dit. (Chapitre 24) Mais ensuite, on voit que le peuple d’Israël a péché contre l’Eternel en se livrant à l’idolâtrie et à l’impudicité avec des femmes étrangères (Nombres 25:1).

Les femmes, sur le conseil de Balaam, ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité à l’Eternel dans l’affaire de Béor (Nombres 31:16 ). On en déduit que c’est Balaam qui a conseillé. Il savait que Dieu ne voulait que son peuple mange des viandes sacrifiées aux idoles (Actes 15:20/29). C’est ce dont il se saisit pour piéger Israël. L’impudicité, c’est l’œuvre de la chair (1 Corinthiens 6:13-18), Ephésiens 5:3 exhorte à ne même pas laisser nommer l’impudicité au milieu du peuple de Dieu. Dieu veut que vous vous absteniez de l’impudicité (1 Thessaloniciens 4:3).

Le nom de Balaam signifie celui qui avale ou détruit des peuples. Les conseils qu’il a donnés étaient destinés à détruire le peuple d’Israël.

L’histoire de Balaam devrait nous pousser à faire attention à notre vie.

2. Les obstacles à l’avancement

Devant Balaam, il y avait les obstacles que nous énumérons ci-dessous:

– La convoitise

Balaam connaissait déjà la volonté de Dieu, mais il a préféré les présents lui proposés. La convoitise n’est pas une bonne chose. Le dixième commandement dispose « tu ne convoiteras pas » (Exode 20:17).

La convoitise de la chair, celle des yeux et l’orgueil de la vie sont autant de traits à proscrire dans notre vie (1 Jean 4:16).

Nous devons vivre comme Jésus et ne pas nous laisser attirer par les choses de ce monde.

La convoitise est une porte ouverte au péché.

Ainsi, Paul voulait dire à Timothée de fuir parce que s’attarder nous expose au danger de succomber à la tentation.

Lot a regardé et vu la plaine de Sodome et Gomorrhe qui s’étalait « comme » la plaine de l’Eternel. Cependant, la réalité s’est révélée différente.

– L’orgueil

Balaam se frappait la poitrine comme l’homme qui entendait la voix de Dieu. La toute suffisance est un piège très subtil. Mais il avait oublié une réalité, c’est que seul Dieu donne les capacités exceptionnelles. Qu’as-tu que tu n’aies reçu? Notre capacité vient de Dieu (2 Corinthiens 3:5) et l’orgueil précède la chute (Proverbes 16:18).

Le risque de l’orgueil est de vouloir vivre au dessus de ses moyens.

Balaam servait Dieu, mais de quelle manière?

– La légèreté

La Bible ne dit pas quand Balaam a parlé avec Balak d’autres choses, mais on pourrait imaginer qu’ils se sont entretenus, peut-être à table au moment du repas. Ils ne se connaissaient pas avant, leur intérêt commun était le peuple d’Israël. C’est là que Balaam a certainement dû lâcher, avec légèreté des choses qui pouvaient conduire à détruire le peuple de Dieu.

Combien de fois ne disons-nous pas des choses qu’on ne devrait pas, juste dans un moment de relâchement!

La légèreté a des conséquences. Dieu avait dit à Moïse de parler au rocher, mais le prophète a frappé le rocher. L’eau est sortie quand même mais Moïse en a manqué la terre promise.

Par la légèreté, Esaü a vendu son droit d’aînesse sans en mesurer les conséquences. Il a fini par pleurer au moment où il devait recevoir la bénédiction de succession de son père, qui était réservée à l’aîné.

Chrétiens, nous devons faire attention jusque dans les petits détails de la vie.

Maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de l’Eternel, dit la bible. Nous devons craindre Dieu si nous voulons avancer. Celui qui agit avec une main lâche s’appauvrit, mais la main des diligents sera bénie (Proverbes 10:4).

3. Les conséquences

Balaam a reçu sanction (Nombres 31:16, Apocalypse 2:14). Le pire, il a été indexé par son forfait comme « celui a emmené le peuple de Dieu dans l’impudicité ». Nous sommes responsables de notre réputation. Avant Béor, Balaam était l’homme à la parole puissante, mais il a fini comme celui qui avait emmené le peuple à pécher contre l’Eternel.

Sa fin a été tragique (Nombres 31:7, Josué 13:22). Il a été tué par l’épée. Ce que nous faisons aux autres ou leur faisons faire nous rattrape: ton péché t’atteindra, dit la Bible.

En conclusion, la vie de Balaam nous enseigne. Païen, il venait de la Mésopotamie. Il a eu l’occasion de changer de vie pour avancer parce qu’il pouvait écouter Dieu, mais il avait des obstacles (convoitise, orgueil, légèreté, négligence), … en lui. Il l’a payé au prix fort.

Point de décision

Si nous pouvons vous aider à avancer dans la voie de Dieu par la prière ou les conseils tirés de la Parole de Dieu, veuillez nous contacter au Centre Evangélique Francophone La Bannière sis Avenue Essandja n°12-14 (en face de l’Hôtel Phénix), Bon Marché, Commune de Barumbu.

Tél. +243 81 688 74 80 | contact@labanniere.org | www.labanniere.org | ceflabanniere (Page) | CEFlabanniere (Groupe)

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