« Avance encore… », c’est notre thème et notre mot d’ordre de cette année. Dans ses tournées, quand il visitait les groupes des prophètes ou les familles pieuses des Israélites, Elisée passait par Sunem. Et là, il y avait une femme riche, une femme de distinction, une femme pieuse. Cette femme va nous enseigner aujourd’hui par son attitude :
1. Elle avait offert l’hospitalité à Elisée
La Bible dit : « Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d’accepter à manger. Et toutes les fois qu’il passait, il se rendait chez elle pour manger ». Nous voyons que le verbe presser montre une insistance de la part de cette femme. Car elle avait compris que l’exercice de l’hospitalité était une recommandation biblique. Dans Hébreux 13 : 2, la Bible dit : « N’oubliez pas l’hospitalité ; car, en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir ». Abraham a exercé l’hospitalité. Il a reçu les amis qui ont mangé chez lui (Genèse 18 : 10-14). Lot a aussi exercé l’hospitalité en accordant aux étrangers une place pour dormir (Genèse 19 : 3).
Cette femme était généreuse : elle avait bon cœur. Elle savait donner, non parce qu’elle était riche, mais plutôt parce qu’elle accomplissait la Parole de Dieu. D’ailleurs généralement les riches ne donnent pas. Dans 1 Pierre 4 : 9, la Bible dit : « Exercez l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmures ». Mais que se passe-t-il dans nos maisons ? Tu vois quelqu’un venir à la maison et tu dis : « qu’est-ce qu’il est venu faire ? » Peut-être que la personne est porteuse d’une bonne nouvelle. Un des péchés de Sodome était l’absence de l’exercice de l’hospitalité (Voir Ezéchiel 16 : 49).
Cette femme avait le discernement. Elle avait vite remarqué que Elisée était un saint homme de Dieu. Beaucoup de chrétiens vont d’églises en églises parce qu’ils n’ont pas de discernement. Ils sont comme des papillons qui vont de fleurs en fleurs pour sucer du jus.
Sans discernement, on vit dans la confusion.
C’est pourquoi il faut prier comme Salomon : « Seigneur, accorde-moi un cœur intelligent pour discerner le bien du mal » (1 Rois 3 : 9).
2. Elle avait offert l’hospitalité a Elisée au point de lui préparer une chambre haute dans sa maison
La Sunamite ne s’était pas arrêtée à une simple hospitalité ; elle ne s’était pas arrêtée à simplement donner à manger.
Il faut quitter le superficiel et aller en profondeur
La Sunamite s’était avancée encore dans son hospitalité. La Bible dit : « Elle dit à son mari : Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu’il s’y retire quand il viendra chez nous ». Avant, elle donnait seulement à manger. Peut-être après le repas, le prophète somnolait-il. Alors, la Sunamite a eu la pensée de lui construire une chambre haute.
On monte de niveau en fonction de ce que nous avons et en tenant compte des besoins de l’autre
Dans 2 Cor. 8 : 12, la Bible dit : « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas ». Si tu fais du bien, fais encore cela. Dans Apocalypse 22 : 11, la Bible dit : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore ».
En offrant son hospitalité a Elisée, cette femme n’avait pas d’arrière-pensées. Elle n’était pas profiteuse, calculatrice. Elle avait refusé la proposition du prophète d’intervenir en sa faveur auprès du roi.
Avancer encore tel que dans ce cas exige des sacrifices et des risques. Son mari pouvait soupçonner une liaison entre sa femme et cet homme. Cette femme a sacrifié : son temps (des va et viens auprès du menuisier), l’argent (acheter des matériaux), l’énergie (monter et descendre pour arranger la chambre).
3. Elle avait été récompensée par Dieu
La Bible dit :« Elisée lui dit : A cette même époque, l’année prochaine, tu embrasseras un fils ». Cette parole du prophète devint réalité. Elle ressemble beaucoup à la parole adressée à Abraham dans Ge. 18 : 10-14 où il est écrit : « L’un d’entre eux dit : Je reviendrai vers toi à cette même époque ; et voici, Sara, ta femme, aura un fils. Sara écoutait à l’entrée de la tente, qui était derrière lui.Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge : et Sara ne pouvait plus espérer avoir des enfants… Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Eternel ? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque ; et Sara aura un fils ».
En donnant, on ne perd pas. Au contraire, on gagne. Dans Deutéronome 15 : 10, la Bible dit : « Donne-lui, et que ton cœur ne lui donne point à regret ; car, à cause de cela, l’Eternel, ton Dieu, te bénira dans tous tes travaux et dans toutes tes entreprises ». Il y a des gens qui veulent toujours recevoir mais eux ne donnent jamais.
Quand on ne donne pas, on s’appauvrit. Mais quand on donne, on s’enrichit.
Dans Matthieu 25 : 34-39, la Bible dit : « Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ?».
Conclusion
Dans tous les domaines de la vie, il faut dépasser le niveau élémentaire et progresser pour avoir un résultat satisfaisant. L’exercice de l’hospitalité paie toujours, surtout lorsqu’elle exercée de bon cœur. La Bible montre les exemples d’Abraham et de Lot qui étaient richement récompensés. Le pauvre qui donne s’enrichit mais le riche qui ne donne pas s’appauvrit. La Sunamite s’était avancée encore dans l’hospitalité et Dieu l’avait récompensée la par un fils.
Point de décision
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