Tout enfant de Dieu doit briller. Car, Dieu considère les chrétiens comme des lumières dans ce monde. La lumière apporte la vie partout où elle éclaire. Nous aussi, nous devons apporter le bonheur à nos contemporains.

On constate que beaucoup de gens essaient de briller par eux-mêmes mais leur célébrité ou leur gloire n’est que temporaire. Il y a eu des musiciens pleins de talents avec de belles voix comme les oiseaux, mais après leur mort personne ne souvient d’eux. Ce pays avait engendré de grands politiciens polyglottes dont il était fier, malheureusement aujourd’hui ils sont oubliés. Tant de célébrités se sont éteintes sans laisser derrière elles le moindre souvenir. Leur succès a pris fin parce qu’elles n’étaient pas de vraies lumières.

Dans cette vision de Daniel, Dieu nous apprend comment « briller » aujourd’hui et éternellement. Il y a deux manières d’y arriver : avoir l’intelligence renouvelée et amener les autres à la justice de Dieu.

Que pouvons-nous comprendre par l’intelligence renouvelée? Analysons premièrement le verset trois (3).

1. Avoir l’intelligence renouvelée

Le verset trois (3) nous apprend que pour briller, il faut avoir de l’intelligence selon Dieu et non selon le monde. C’est de l’intelligence renouvelée par l’Esprit de Dieu. C’est aussi cette capacité à faire le bien. Christ l’explique aux disciples sur la montagne : «Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.» (Matthieu 5 : 16). Les enfants de Dieu doivent briller en agissant de belle manière, quelles que soient les difficultés.

Paul l’exhorte aussi aux Éphésiens : «Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent » (Éphésiens 4 : 20-29).

Un jour, un pasteur se rendit à la morgue pour reconnaître un corps. Il faisait très chaud, et les odeurs étaient insupportables. A la grande surprise du visiteur, le gardien était occupé à mettre de la saucisse dans son pain. Sans paraître gêné le moins du monde, il mangeait de très bon appétit.

Avant de quitter le lieu, le serviteur de Dieu ne put s’empêcher de lui demander :

– Les odeurs ne vous dérangent-elles pas ?

– Oh non, répondit-il. Je suis là depuis plus de vingt ans. Je ne sens plus rien. Mon nez est mort.

C’était bien vrai. Il avait toujours son nez, mais un nez devenu parfaitement inutile. A force de vivre au milieu des odeurs, on finit par perdre l’odorat. De même, à force de vivre dans un monde corrompu, où les valeurs morales sont bafouées, nous risquons de ne plus réagir et de perdre notre sens moral et spirituel.

De fois, à Kinshasa on appelle « grands prêtres » des gens qui sont foncièrement plongés dans la débauche. Ils ont des femmes partout ; au lieu d’être reprochés, ils sont glorifiés. (Le neveu de Boheri illustre bien cette attitude dans la série télévisée « Ma Famille ». Il disait que son oncle est trop puissant parce qu’il trompait astucieusement sa femme).

Quelles sont les raisons qui font que tu ne brilles point ?

Nous entendons souvent les chrétiens se plaindre des difficultés. Songez au terrain que Daniel devait traverser. Non seulement le jeune Hébreu était esclave, mais il était en captivité dans une nation qui haïssait ses compatriotes. Et, il était entouré des idolâtres. Eh bien! dès le premier jour, il affirma sa foi, il fit luire sa lumière devant les hommes, et jamais il ne s’écarta de cette ligne de conduite. Il se consacra à Dieu dans toute la fraîcheur de sa jeunesse, et lui demeura fidèle jusqu’à la fin de son pèlerinage. La Bible nous donne beaucoup d’exemples pour que personne de se dérobe de ses responsabilités.

De même de nos jours, sur la tombe de bien de chrétiens de nom, il n’y aurait rien d’autre à inscrire que le jour de leur naissance et celui de leur mort. L’intervalle entre ces deux dates est vide. Il y a une chose pourtant qui ne disparaît pas avec un homme de bien. Son influence lui survit. L’influence de Daniel est aussi grande aujourd’hui que jamais. On a chanté, on chante et on chantera les actes de Daniel pour influencer le monde. Croyez-vous que Joseph soit mort tout entier! Son influence se fait toujours sentir, elle ne périra jamais. Vous pouvez déposer dans la terre l’enveloppe mortelle d’un homme de bien; vous ne pouvez pas y enfermer avec lui ni son influence, ni son exemple. Qu’est-ce qu’on a retenu des apôtres ? Ce ne sont que leurs actes et non leurs paroles. C’est pourquoi ce livre du commencement de l’Eglise est intitulé « les Actes des Apôtres ». Ce que les gens peuvent retenir de nous, ce sont des actes et non les paroles. L’apôtre Paul n’a jamais été plus puissant qu’il ne l’est aujourd’hui.

Si peu de gens lisent la Bible parmi nous, il y en a cent qui nous lisent, vous et moi. C’est ce que Paul voulait dire quand il exhortait les Corinthiens à être des lettres (épîtres) vivantes, lues et connues de tous les hommes (2 Corinthiens 3 : 3). Le bien que nous pouvons faire par nos paroles n’a pas grande valeur, si nous n’annonçons pas Christ par notre vie.

Si nous n’honorons pas l’Évangile par notre manière de vivre et d’agir, nous n’amènerons personne à Jésus. Un petit acte de bonté peut avoir plus d’influence sur telle personne que beaucoup de longs sermons.

Veillons, nous aussi, à ce que la lumière dont nous sommes porteurs ne soit jamais obscurcie, afin que le monde puisse voir que l’évangile de Jésus est une puissante réalité. L’un des jeux de l’ancienne Grèce consistait à courir avec des torches, qu’on avait allumées. Quelquefois même, la course se faisait à cheval. Le coureur dont la torche brûlait encore en arrivant au but, obtenait un prix ; si sa torche s’était éteinte, il avait perdu la course.

Si ta lumière continue à briller dans cette société où le mal est appelé bien, cela montre à suffisance que tu es intelligent. Il y a une autre manière de briller, c’est faire découvrir la justice de Dieu. Le verset trois (3) en parle. Essayons ensemble d’y jeter un coup d’œil.

2. Amener les autres à la justice de Dieu

Si nous ne pouvons pas faire de grandes choses, tenons au moins d’une main ferme le flambeau de l’Évangile, afin que sa lumière éclaire des pécheurs égarés et les ramène à Christ. Faisons connaître Jésus comme le Sauveur du monde. Si nous sommes résolus à atteindre ces masses qui périssent loin de Dieu, il faut confondre notre vie avec la leur, prier pour elles, travailler pour elles. J’ai de la peine à croire au christianisme d’un homme qui se dit sauvé, et n’est pas disposé à faire tout ce qu’il peut pour sauver les autres.

Ne pas tendre la main à ceux qui sont encore dans l’abîme d’où nous avons été retirés, me semble être un signe de la plus grande ingratitude. Qui saura atteindre et secourir les esclaves de la boisson mieux que ceux qui, après avoir subi le même esclavage, en ont été délivrés? Toi, tu connais les difficultés et les souffrances de l’alcoolisme : combien ils en éprouvent le dégoût mais ils n’ont pas de force pour en sortir.

Parmi ceux qui m’écoutent en ce moment, n’y aura-t-il personne qui, dès aujourd’hui, puisse se mettre à l’œuvre? Si chacun de nous faisait ce qu’il pouvait, les bars perdraient bientôt la plus grande partie de leur clientèle.

Si vous amenez une âme à Christ, cette âme en amènera peut-être cent autres, qui à leur tour en amèneront mille; c’est ainsi que le petit ruisseau ira toujours s’élargissant jusqu’au bord de l’éternité.

Nous lisons ces paroles dans le livre de l’Apocalypse de Jean : « J’entendis une voix du ciel qui me disait: Ecris: Bienheureux sont dès à présent les morts qui meurent au Seigneur. Oui, dit l’Esprit, ils se reposent, de leurs travaux et leurs œuvres les suivent. » Si nous parlons du Seigneur aux autres, nous seront de véritables « étoiles », rayonnant de splendeur aux yeux de Dieu.

Des milliers d’hommes apparaissent sur la scène du monde, vont, viennent, disparaissent enfin, et l’on n’en entend plus parler. Pourquoi? Parce qu’ils n’ont pris part à rien de ce qui se fait de bon et de bien dans le monde. Personne n’a ressenti les effets de leur amour ; personne ne peut les bénir pour avoir été les instruments de son salut ; ils n’ont pas prononcé une parole dont on ait pu conserver le souvenir. Ils sont morts ainsi ; leur lumière s’est perdue dans les ténèbres, et leur souvenir ne vivra pas plus longtemps que celui des insectes nés d’hier et qui mourront demain.

Est-ce ainsi que tu veux vivre et mourir, ô homme immortel? Que ta vie serve à quelque chose. Fais le bien, et tu laisseras derrière toi un monument que les orages et le temps ne pourront jamais détruire. Ecris ton nom, en caractères d’amour, de bonté, de dévouement sur les cœurs des milliers d’hommes avec lesquels tu entres en contact tous les jours ; ton souvenir ne périra jamais. Ton nom, tes actions, brilleront dans ces cœurs comme les étoiles brillent dans le ciel. Les bonnes œuvres brilleront comme les étoiles du ciel.

Point de décision

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