Dans ce texte, Dieu parle à Israël, son peuple. Il a donné à ce peuple des différents noms : parfois, il l’appelle son épouse ou d’autres noms mais ici, il l’appelle sa vigne. Dieu compare sa nation à une vigne (Osée 10 :1).
Quand on considère cette portion de l’écriture, on peut souligner deux éléments : le constat de Dieu et l’espoir d’échapper au châtiment.
1.Le constat de Dieu
Dieu constate une chose : la prospérité d’Israël et la beauté de son pays n’ont servi qu’à faire abonder chez lui l’idolâtrie. Pourtant, il avait choisi Israël et l’avait rendu fécond pour faire sa joie.
C’est un constat amer pour Dieu qui souffre de voir que plus les fruits étaient abondants, plus Israël a multiplié des autels pour des idoles, allant jusqu’à oublier le temple.
Israël a oublié les bienfaits de l’Eternel, ce même Dieu qui l’avait délivré du joug de Pharaon et de l’esclavage de l’Egypte, à grand renfort des prodiges au détriment des Egyptiens. Mais à peine sorti de l’Egypte, alors que Moïse cherche Dieu sur la montagne, Israël se fait fabriquer un veau d’or par Aaron.
Souvent, l’homme est prompt à oublier les bienfaits de Dieu. On peut voir un jeune homme étudier toute sa vie sans recourir aux fétiches, mais lorsqu’il finit et trouve un emploi, il commence à va chercher des fétiches ou s’engage dans l’occultisme pour « émerger ».
Dans la vie courante, on peut voir aussi cette belle jeune fille qui se marie parce qu’un homme l’a trouvée belle ; certes pas la plus belle de toutes les femmes, mais assez pour en faire une épouse. Mais une fois dans le mariage, elle va chercher des gris-gris pour, dit-on, « garder son mariage ».
Cependant, Dieu nous bénit pour le servir et être une bénédiction pour son peuple. A travers son constat face au comportement d’Israël, on a l’impression que les hommes lui disent « seigneur ne me bénis plus, sinon je risque de te tourner le dos ». Israël qui donnait des fruits doit devenir vide, sa source tarir, subir le châtiment parce que l’Eternel est un Dieu jaloux qui ne partage pas sa gloire avec les idoles.
2.L’espoir que Dieu donne à ce peuple pour échapper au châtiment
Dieu lui donne un seul espoir : semer selon la justice. « Si tu sèmes selon la justice, tu vas récolter selon la bonté, la miséricorde ». (Osée 10 :12)
Israël n’a fait que cultiver le mal (v13). Il avait oublié d’où il venait. Il a eu confiance dans sa voie.
Maudit soit celui qui se confie dans l’homme !
Ce qui est arrivé à Israël arrive aussi aux hommes qui oublient Dieu, alors que la Bible dit que l’élévation ne vient ni de l’orient, ni de l’occident, ni du désert. Dieu est celui qui juge. Il abaisse et élève qui il veut. (Psaume 75 :7-8). L’Orient c’est le monde des fétiches, l’occident celui de la science, alors que le désert c’est l’Afrique.
Quelqu’un a dit qu’il y a des gens qui ne pèchent pas faute d’occasion de péché, ou parce qu’ils n’ont pas de moyens. Cependant, on reconnait comme vrais chrétiens ceux qui refusent de pécher même quand ils en ont les moyens et les occasions.
Et la bible est claire là-dessus: « le salaire du péché c’est la mort. » (Romains 6 :23). Il y a un châtiment pour le péché. L’âme qui pèche c’est celle qui mourra (Ezéchiel 18 :4). On ne pèche pas pour rien, on ne s’éloigne pas de Dieu pour rien.
Le seul espoir d’échapper au châtiment, c’est de semer pour Dieu.
Et avant de semer, il faut défricher. Semer selon la justice, moissonnez selon la miséricorde.
Défricher, selon le dictionnaire, c’est rendre cultivable la terre. Pour défricher un champ, on abat d’abord les arbres, on désherbe, on brûle les herbes, etc. S’il y a des troncs d’arbres, on les enlève, on enlève les racines, pour rendre la terre cultivable. Ensuite, on pourra semer et espérer voir la semence germer.
Le cœur de l’homme est comme un champ. On a cultivé le mal, on a semé des mauvaises choses, il faut défricher, sortir les mauvaises racines ; tel est le principe de la bénédiction !
Pour que la bonne semence entre, il faut enlever la mauvaise.
Malheureusement, il y a certaines personnes qui veulent semer sans défricher. Défricher demande volonté et courage.
Le cœur de l’homme est comme un champ pour semer ce qui est juste et moissonner ce qui est bon, il faut défricher.
Dans la vie, l’homme a le choix soit de semer selon la justice et moissonner selon la bonté, soit de cultiver le mal et moissonner l’iniquité. Dieu nous met devant ce choix.
Quels sont nos actes face à ceux qui nous entourent ?
Chaque acte que nous posons est une semence.
(Galates 6 :7-10) Ne vous y trompez point. On ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi.
Il y a toujours deux semences, les récoltes dépendent de ce qu’on a semé.
Philippiens 4 :12 donne ce qu’il faut semer : tout ce qui est juste, pur, aimable, mérite approbation, vertueux et digne de louange.
Nos cœurs ont besoin de bonnes pensées. Celles-ci viennent de la parole de Dieu. Si nous écoutons la parole de Dieu, nous allons semer ce qui est pur, aimable, vertueux et qui mérite l’approbation. Et nous allons récolter ce qui est digne de louange.
Nos cœurs ont besoin de semences. Nous pouvons aussi semer le contraire : l’injustice, le péché, … et récolter la mort. Dans tous les cas, chacun est devant un choix. Qui sème les épines ne peut pas espérer récolter un fruit juteux.
Il est temps de chercher l’Eternel jusqu’à ce qu’il vienne et répande sur vous la justice.
Pour chercher l’Eternel, il faudrait d’abord semer la justice. Et l’Eternel se laisse trouver à ceux qui le cherchent.
Il y a la semence, et il y a la moisson. Généralement, on sème peu, mais on récolte beaucoup. Deux grains de maïs peuvent produire des centaines d’autres. Nous avons intérêt à semer ce qui est juste, selon la justice pour récolter au centuple ce qui est bon. Si nous semons les mauvaises choses, nous allons récolter beaucoup de mauvaises choses pour notre propre destruction.