« Il dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. » Luc 15 :11-16
Ce récit connu de plusieurs nous montre comment est le cœur de l’homme. Ici, il est question de deux types de frères qu’on peut avoir dans la maison de Dieu. Les deux vivaient dans la maison du Père et avaient des mauvaises dispositions de cœur. Dans Proverbes 20 :21, le sage dit : « Un héritage promptement acquis dès l’origine ne sera pas béni quand viendra la fin. » Ce texte nous pousse à examiner l’attitude de chacun de ces fils :
1. L’attitude du fils cadet
Le fils cadet dit à son père : « donne-moi la part de bien qui doit me revenir. » Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, parti pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Ce fils ne savait pas qu’en demandant son héritage, il avait tué en quelque sorte son père.
Quand nous allons loin du Père, nous devenons à la merci du diable.
Beaucoup des jeunes sont comme le fils cadet. Ils demandent les grâces de Dieu en disant : « béni moi » mais ne disent pas comment ils vont gérer cette bénédiction ; on dit : « donne-moi l’argent » mais on ne dit pas comment on va utiliser cet argent ; on dit : « donne-moi un mariage, un enfant, un emploi » mais on ne dit pas comment on va utiliser cette bénédiction. En d’autres, on dit : « sois mon Sauveur et non mon Seigneur. »
Dieu n’est pas notre garçon de courses, Il est Roi et c’est à Lui de régner !
Ce fils cadet a refusé l’autorité de son Père et a fini par manger la nourriture des porcs, mais quand il en avait marre et a pensé à la maison de son père, il y est rentré et son père l’a accueilli à bras étendus.
Notre Dieu a toujours les bras étendus lorsque nous revenons auprès de Lui.
2. L’attitude du fils aîné
Dans Luc 15 : 27-30, la Bible dit : « Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Ce serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras ! »
La réaction du fils aîné n’était pas bonne. C’est comme ceux qui viennent à l’église régulièrement et se plaignent. Celles qui viennent après se marient, accouchent ; celles qui viennent après ont un bon emploi, mais moi, je suis ici avant les autres et Dieu ne me donne rien. Quelquefois, on est en colère contre Dieu et contre son Église. Bien-aimé, Notre Père est le tout suffisant, Il nous donnera au temps fixé. Peu importe la durée de la nuit, le soleil finit par se lever. Le père a fait des remarques à son fils aîné en disant : « Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ; mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé. » (Luc 15 :31-32)
Le fils cadet a désobéi au Père et le fils aîné était dans la maison, mais ignorant. Le fils cadet était perdu dehors, insoumis au Père et le fils aîné était perdu dans la maison, jaloux et insolent. Mais le père était toujours là et tout ce qui lui appartenait, était à eux.
Point de décision
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